Les chiens du Lot « Hutch » et « Roch » ont permis de retrouver le corps de Maëlys
Ils s’appellent « Hutch » et « Roch » : ce sont ces deux chiens, dressés pour retrouver des restes humains, qui ont permis de retrouver le corps de la petite Maëlys abandonné par Nordahl Lelandais dans un ravin isolé au-dessus de Saint-Franc en Savoie.
Ces deux chiens de race springer spaniel, rompus à travailler dans les conditions les plus difficiles, appartiennent au Groupe national d’investigation cynophile (GNIC), créé en 2002, une unité opérationnelle rattachée au Centre national d’instruction cynophile de la gendarmerie de Gramat, dans le Lot. « Nous choisissons des chiens capables de travailler dans des ronciers, en broussailles, en forêt, en montagne ou sur des terrains pentus » explique l’adjudant-chef de gendarmerie, Michaël Jouniaux, le numéro deux de cette unité très particulière.
C’est dans cet établissement que sont formés pendant 14 semaines les duos chien/maitre sollicités pour rechercher des personnes disparues, mais aussi des stupéfiants, des armes ou encore des…billets de banque. Les races les plus recherchées sont les bergers belges malinois, les bergers allemands et les Springer Spaniel, des chiens « affectifs » et très joueurs.
Cette unité unique en France, qui comprend une dizaine de chiens, apporte son concours à tous les services d’enquêtes de police ou de gendarmerie, en France comme à l’étranger.