Plus de caméras pour plus de protection. La municipalité conduite par Bernard Moraine (DVG) prévoit, pour l’année à venir, l’acquisition de treize nouvelles caméras numériques de vidéosurveillance pour un montant de 82.800 € TTC. Le point.
Où ? Huit emplacements sont pour l’instant ciblés dans la commune. Si des concertations doivent encore avoir lieu, notamment avec la gendarmerie, le maire assure retenir l’avenue Gambetta. Laquelle sera probablement dotée de deux caméras.
Elles ne sont pas la seule solution
Avenue Gambetta, rappelons-le, un casse à la voiture bélier s’est produit au bureau de tabac durant la nuit du jeudi 23 au samedi 24 novembre. Le site de l’ancien 28e Groupe géographique figure aussi parmi les emplacements prioritaires. Au local des Restos du cœur, qui s’y trouve depuis plusieurs années maintenant, des vols ont été constatés le lundi 20 novembre.
250 kilos de nourriture volés aux Restos du cœur de Joigny
Pourquoi ? « Les caméras de vidéosurveillance ont montré leur efficacité, leur utilité », reconnaît Bernard Moraine. Qui pourtant était loin d’être convaincu lors des toutes premières installations dans la vieille ville de Joigny, en 2002. Le maire de l’époque, de droite, s’appelait Philippe Auberger. Bernard Moraine était le chef de file de l’opposition. Aujourd’hui, il voit un moyen supplémentaire de lutter contre l’insécurité et les incivilités. « Les caméras ont permis l’élucidation de certaines affaires. Cependant, elles ne sont pas la seule solution et le volet préventif, bien que moins visible, reste important. »
Les images enregistrées par ces caméras défilent sur un mur d’écran, dans les locaux de la police municipale. Elles sont utilisées en fonction des événements. Des besoins des enquêtes.
Alors, combien de caméras en tout ? Depuis cet été, la Ville de Joigny dispose de dix-neuf caméras de vidéosurveillance ; contre onze, auparavant. Le total sera donc bientôt de trente-deux. Elles sont réparties sur quatorze emplacements, au lieu de neuf précédemment. À noter que toutes les caméras anciennement installées ont été remplacées, cet été également ; le système analogique ayant été abandonné pour un passage au tout numérique. « L’objectif est de fournir une meilleure qualité de la vidéo, notamment pour grossir l’image », détaille Bernard Moraine.
Trois églises, la gare
Le remplacement des anciennes caméras, de tout le système informatique (changement des serveurs, liaison entre les caméras et les serveurs) puis l’achat de huit nouveaux appareils, pour arriver à un total de dix-neuf, a représenté la somme de 120.000 €. « L’ensemble est subventionné, à hauteur de 50 % minimum. » Parmi les derniers emplacements équipés de caméras de vidéosurveillance cet été : les trois églises du centre-ville, le secteur de la gare SNCF ainsi que le chemin du Ponton.
Sophie Thomas
sophie.thomas@centrefrance.com