Les policiers municipaux d’Elancourt dotés de caméras piétons
La police municipale d’Élancourt vient d’être équipée de caméras piétons, qu’ils pourront déclencher manuellement lors de leurs interventions, en fonction de la situation.
Il ne manquait plus que cela à l’attirail des policiers municipaux d’Élancourt, déjà armés en mai de pistolets semi-automatiques et de revolvers. Ces derniers ont été équipés lundi de caméras piéton haute performance.
« Plus difficile de contester les faits »
Comme leurs collègues de Poissy ou de Montigny, les policiers patrouilleront désormais munis de ces équipements ultras légers, ce qui leur permettra de constater les infractions et de poursuivre leurs auteurs par la collecte de preuves dans le cadre d’une procédure judiciaire
Portées au niveau du torse ou de l’épaule, elles seront déclenchées en cas de besoin lors d’une intervention.
Il s’agit là d’une « expérimentation » selon les mots du maire, Jean-Michel Fourgous (LR).
« Rien ne se fera à l’insu des gens. Il ne s’agit pas de fliquer les Elancourtois », indique Jean-Michel Fourgous (LR).
« Quand la scène est filmée, il est plus difficile de contester les faits, note l’édile. Quand on se sait filmé, on fait plus attention à ce que l’on dit ». Noms d’oiseaux voire menaces de représailles seront ainsi moins facilement proférées par leurs auteurs. « Ce témoin visuel peut être un facteur de pacification », ajoute Jean-Michel Fourgous, qui avance une baisse de 30 % de la délinquance à Élancourt ces dix dernières années.
Les effectifs, actuellement de 30 agents, dont 20 policiers municipaux, vont encore être renforcés, a également annoncé le maire.
Pour faire respecter le code de la route
Cinq de ces caméras ont pour l’instant été remises aux différentes brigades de la police municipale d’Élancourt. Montant de l’investissement : 3 455 euros.
« L’idéal serait que nous en récupérions une par agent. Au quotidien, ces supports nous permettront aussi de faire respecter le code de la route. Nous les aurions eues avant, certaines interventions se seraient passées autrement. C’est avant tout une garantie pour les victimes », estime Christophe Bekanowski, responsable de la police municipale.
II remettra d’ailleurs un premier bilan d’étape au maire le 1er mars 2018. Un retour d’expérience qui devrait déterminer si la ville engage ou non l’achat de nouveau matériel.