Les policiers municipaux ont-ils les moyens de se défendre dans le cadre d’une attaque de caractère terroriste ?
Publié le • Mis à jour le • Par Ugo Chauvin • dans : Réponses ministérielles, Réponses ministérielles prévention-sécurité
L’échéancier mentionné dans la circulaire précitée a prévu une date limite fixée au 16 juillet 2015, date à partir de laquelle les recensements des besoins exprimés sont examinés. À la suite du déclenchement du plan Vigipirate attentats en région Île-de-France et dans les Alpes-Maritimes, le ministre de l’intérieur a rendu publiques, le 26 janvier 2015, deux mesures ciblées complémentaires en faveur de la filière de police municipale, confortant cette expérimentation. Le Gouvernement a décidé de cofinancer avec les collectivités (jusqu’à 50 %) l’acquisition de 8 000 gilets pare-balles, en allouant 2,4 millions d’euros supplémentaires, par an, au fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD), sur la période triennale 2015-2017. La circulaire du 23 mars 2015 du secrétariat général du comité interministériel de prévention de la délinquance, a précisé aux préfets les modalités de la mise en œuvre de cette décision.
Fin juin 2015, 206 communes situées dans 81 départements ont sollicité le financement de 8 127 gilets pare-balles pour un montant de 2 031 750 euros. De même, un subventionnement de l’État sera apporté aux communes pour l’acquisition de postes de radio dans le cadre des expérimentations d’interopérabilité des réseaux de radiocommunication des forces de sécurité nationales et des polices municipales. Cette mesure est commentée par l’instruction du 23 mars 2015 précitée relative à l’emploi des crédits du FIPD et par la circulaire ministérielle du 14 avril 2015 sur l’interopérabilité des réseaux radio.
source : http://www.lagazettedescommunes.com/418288/les-policiers-municipaux-ont-ils-les-moyens-de-se-defendre-dans-le-cadre-dune-attaque-de-caractere-terroriste/