Les recherches s’intensifient pour retrouver Maëlys
Les recherches pour retrouver la petite Maëlys, disparue depuis dix jours, ont repris hier en Savoie au lac d’Aiguebelette, situé près du domicile du suspect écroué, et dans les gorges de Chailles voisines. Six plongeurs de la gendarmerie ont sondé pendant plusieurs heures dans la matinée le lac d’Aiguebelette, où le suspect, qui a été mis en examen et écroué dimanche, avait l’habitude de promener ses chiens. Situé entre Lyon et Chambéry, ce plan d’eau de 5 kilomètres carrés, peut atteindre par endroits plus de 70 mètres de profondeur.
Dans l’après-midi, les recherches se sont poursuivies dans les gorges de Chailles, un canyon parcouru par le Guiers, près de la commune de Saint-Béron, avec l’aide de membres du Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) qui ont exploré ses pentes en rappel.
Mardi, des prélèvements ont également été effectués à Domessin dans le pavillon du principal suspect, où cet homme de 34 ans vit avec ses parents. Domessin se trouve à une dizaine de kilomètres du lac d’Aiguebelette et seulement quelques kilomètres de Pont-de-Beauvoisin (Isère), où la fillette de 9 ans a disparu dans la nuit du 26 au 27 août alors qu’elle participait à une fête de mariage avec ses parents. Le suspect y avait été invité en dernière minute par le marié.
Placé en garde à vue dès jeudi, le trentenaire, un ancien maître-chien militaire, avait été libéré le lendemain dans l’attente des résultats de l’expertise de son véhicule où une trace ADN de la petite fille, mélangé au sien, a été retrouvée sur le tableau de bord.
Après l’avoir démenti, le suspect a reconnu que l’enfant était montée dans sa voiture durant la soirée du mariage en compagnie d’un petit garçon non identifié. Selon son avocat Me Bernard Méraud, «il nie totalement être en quoi que ce soit acteur ou complice» de sa disparition.