En moyenne, en 2016, une femme est morte tous les trois jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint ; un homme est mort tous les onze jours de violences au sein de son couple, selon le ministère de l’Intérieur.
L’Eure-et-Loir est loin d’échapper à ce fléau. Le nombre de cas de violence a augmenté de 30 % entre 2016 et 2017. Pour endiguer le phénomène, les forces de l’ordre, les services de l’État, la justice, le milieu associatif et le Conseil départemental travaillent désormais main dans la main.
Partenariat
Pour formaliser ce partenariat, une convention a été signée, dans les locaux de la Maison départementale de la prévention, à Lucé, vendredi après-midi, à la veille de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes.
Cette convention a été signée par les représentants des cinq partenaires : Sophie Brocas, préfète d’Eure-et-Loir ; Christelle Housset, vice-procureur de la République ; Claude Térouinard (LR), président du Conseil départemental ; le colonel Luc Guyennon, commandant du groupement de gendarmerie d’Eure-et-Loir et Joëlle Jedryka, présidente du Centre d’information pour le droit des femmes et des familles (CIDFF) d’Eure-et-Loir.
Objectifs : améliorer le taux des révélations, afin de lutter contre l’impunité des auteurs ; sensibiliser les gendarmes à cette problématique et mieux informer les victimes.
La Maison départementale de la prévention dispose de deux correspondants sociaux du Conseil départemental et de la brigade de protection des familles. La convention stipule que toute personne victime de violences doit pouvoir bénéficier du soutien de juristes et de psychologues du Centre d’information pour le droit des femmes et des familles.
Pratique.? Le Centre d’information pour le droit des femmes et des familles (CIDFF) d’Eure-et-Loir propose des permanences juridiques et psychologiques gratuites à Chartres, Lucé, Mainvilliers, Dreux, Vernouillet, Nogent-le-Rotrou et Châteaudun. Renseignements au 02.47.27.54.00.
Hélène Bonnet
