Lutte contre le bruit : ne pas relâcher la pression
La Ville a constaté une forte hausse du nombre d’interventions pour tapage l’an dernier. Les habitants n’hésitent plus à appeler la police municipale.
En septembre dernier, le seul bruit que la Ville voulait bien entendre était celui de sa campagne contre le boucan, première cause de nuisance selon l’INSEE mais aussi quelques Tourangeaux. Une campagne d’affichage avait suivi avec ce slogan : « Le bruit ça suffit », façon polie de dire ras-le-bol. Et d’inciter à ne pas hésiter à composer un numéro unique, quelle que soit l’heure, celui de la police municipale (1). En ce début d’année, l’heure était au (rapide) bilan lors du dernier conseil municipal.
Consignes de sévérité
Alors de deux choses l’une, soit la campagne a porté ses fruits soit le nombre de soirées a grimpé en flèche car la police municipale est intervenue 1.028 fois entre janvier et la fin novembre contre 841 en 2015. Rien que pendant les trois semaines de la campagne, 263 interventions ont été comptées contre 182 en 2015 à la même période. Les trois quart concernaient du tapage nocturne. Des consignes de plus grande sévérité avaient été données à la police municipale pour dresser des contraventions (65 €).
Pour ce qui touche aux établissements privés, la mairie avait un peu fait le ménage en 2015, avec 14 dossiers transmis à la préfecture, soit 8 de plus qu’en 2016. Le nombre d’arrêtés préfectoraux d’interdiction de diffuser de la musique amplifiée reste stable : 7 puis 6 l’an dernier. Conséquence logique, la préfecture voit augmenter le nombre de demande de dérogation à cet arrêté : 84 (2014), 136 (2015) ; 156 (2016).
Les autres problèmes de bruit restent liés à la circulation, aux scooters en échappement plus ou moins libre, aux fortes accélérations. Pour lutter contre, la mairie a misé sur l’augmentation des interdictions de rouler à plus de 30 km/h.
Police municipale : 02.47.70.88.88.
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