« Merci pour le cadeau de Noël ! »
Posted On 16 Déc 2017
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Les gendarmes de Châtellerault ont interpellé sept personnes mises en cause dans un trafic de cocaïne et d’héroïne. Trois sont parties en détention.
Un petit renseignement anonyme, c’est ce qui met en août dernier les gendarmes de la communauté de brigades de Naintré sur la piste d’un trafic de drogues dures, de l’héroïne et de la cocaïne.
La brigade de recherches de Châtellerault vient appuyer les investigations pour dérouler le pack habituel de l’enquête en matière de stupéfiants : écoutes, surveillances, géolocalisation?
Interpellé grâce à la divagation de ses chiens Mercredi matin à 6 h, les gendarmes passent à l’action. Six suspects sont interpellés à Châtellerault, Beaumont, Naintré et Thouars.
Les enquêteurs attendent une des cibles à Aiffres, près de Niort avec le renfort du GIGN de Tours. Le suspect, Ludovic, un Poitevin de 37 ans au passé violent, a déjà été condamné pour avoir menacé d’un Colt 45 les gendarmes de Poitiers.
Il n’est pas à son domicile.
Une autre cible est interpellée au péage de Saint-Arnoult. Il était suspecté par les enquêteurs de venir livrer le Poitevin à Aiffres.
Dans la voiture du Parisien de 28 ans, les gendarmes retrouvent 100 g de cocaïne. Il n’en consomme pas. Il a livré une explication rocambolesque, assurant que la drogue servait de paiement et qu’il ne savait pas quoi en faire. Les gendarmes le soupçonnent d’être celui qui vient approvisionner Ludovic.
Ce dernier sera finalement interpellé jeudi grâce à un concours de circonstances favorable à Orléans. « On savait qu’il était là-bas »,indique une source proche du dossier. « À un moment, il a fait sortir ses chiens de la voiture. Ils ont divagué, des riverains ont appelé la police municipale. »
La police nationale est arrivée en soutien, le véhicule faisant l’objet d’un signalement. Ludovic, son « chauffeur » et une passagère ont été interpellés sans heurts.
Finalement, hier, ce sont cinq personnes qui ont été présentées à la justice pour être jugées en comparution immédiate pour trafic de stups. « Je consomme de tout », reconnaît Ludovic, déjà condamné pour du stup.
Christian, alias « Le Parisien », fait sensation dans sa tenue mode mêlant fausse fourrure, velours et baskets en strass noir, et joue l’étonné. Lui, il ne prend pas de drogue. C’est le seul. Son interpellation vient lui apprendre une condamnation à deux ans de détention tout juste prononcée en son absence par la justice à Paris.
Le reste, il peine à s’en expliquer. « C’est vrai que j’ai des problèmes de mémoire », concède-t-il dans un demi-sourire.
Michaël ne sourit pas. « Merci pour le cadeau de Noël », lâche-t-il même à la perspective de devoir retourner en détention. Le voilà une fois de plus poursuivi pour des stups. Consommateur revendeur ou pivot local, la justice se penchera fin mars sur le fond du dossier.
Willy, qualifié de « toxicomane plus plus » par le procureur, part en détention provisoire comme les trois précédents en attendant le vrai procès fixé au 30 mars.
Il n’y a que Richard, un Thouarsais de 47 ans qui repart libre sous contrôle judiciaire. Il n’était pas en récidive.
Il va pouvoir continuer à chercher du travail. « Vous savez, gardien d’immeuble dans une cité, ça ne me causait que des problèmes. »
La brigade de recherches de Châtellerault vient appuyer les investigations pour dérouler le pack habituel de l’enquête en matière de stupéfiants : écoutes, surveillances, géolocalisation?
Interpellé grâce à la divagation de ses chiens Mercredi matin à 6 h, les gendarmes passent à l’action. Six suspects sont interpellés à Châtellerault, Beaumont, Naintré et Thouars.
Les enquêteurs attendent une des cibles à Aiffres, près de Niort avec le renfort du GIGN de Tours. Le suspect, Ludovic, un Poitevin de 37 ans au passé violent, a déjà été condamné pour avoir menacé d’un Colt 45 les gendarmes de Poitiers.
Il n’est pas à son domicile.
Une autre cible est interpellée au péage de Saint-Arnoult. Il était suspecté par les enquêteurs de venir livrer le Poitevin à Aiffres.
Dans la voiture du Parisien de 28 ans, les gendarmes retrouvent 100 g de cocaïne. Il n’en consomme pas. Il a livré une explication rocambolesque, assurant que la drogue servait de paiement et qu’il ne savait pas quoi en faire. Les gendarmes le soupçonnent d’être celui qui vient approvisionner Ludovic.
Ce dernier sera finalement interpellé jeudi grâce à un concours de circonstances favorable à Orléans. « On savait qu’il était là-bas »,indique une source proche du dossier. « À un moment, il a fait sortir ses chiens de la voiture. Ils ont divagué, des riverains ont appelé la police municipale. »
La police nationale est arrivée en soutien, le véhicule faisant l’objet d’un signalement. Ludovic, son « chauffeur » et une passagère ont été interpellés sans heurts.
Finalement, hier, ce sont cinq personnes qui ont été présentées à la justice pour être jugées en comparution immédiate pour trafic de stups. « Je consomme de tout », reconnaît Ludovic, déjà condamné pour du stup.
Christian, alias « Le Parisien », fait sensation dans sa tenue mode mêlant fausse fourrure, velours et baskets en strass noir, et joue l’étonné. Lui, il ne prend pas de drogue. C’est le seul. Son interpellation vient lui apprendre une condamnation à deux ans de détention tout juste prononcée en son absence par la justice à Paris.
Le reste, il peine à s’en expliquer. « C’est vrai que j’ai des problèmes de mémoire », concède-t-il dans un demi-sourire.
Michaël ne sourit pas. « Merci pour le cadeau de Noël », lâche-t-il même à la perspective de devoir retourner en détention. Le voilà une fois de plus poursuivi pour des stups. Consommateur revendeur ou pivot local, la justice se penchera fin mars sur le fond du dossier.
Willy, qualifié de « toxicomane plus plus » par le procureur, part en détention provisoire comme les trois précédents en attendant le vrai procès fixé au 30 mars.
Il n’y a que Richard, un Thouarsais de 47 ans qui repart libre sous contrôle judiciaire. Il n’était pas en récidive.
Il va pouvoir continuer à chercher du travail. « Vous savez, gardien d’immeuble dans une cité, ça ne me causait que des problèmes. »
Source:: « Merci pour le cadeau de Noël ! »