Depuis une semaine, une quarantaine de caravanes de gens du voyage s’est installée sur des terrains publics jouxtant leurs habitations.
Les riverains du quartier Garosud ont les nerfs à fleur de peau. Depuis une semaine, une quarantaine de caravanes de gens du voyage s’est installée sur des terrains publics jouxtant leurs habitations.
“Ça fait la sixième fois qu’ils viennent, on commence à en avoir ras la casquette. Ils s’installent n’importe où, ils entravent l’accès à nos domiciles, les entreprises ne peuvent plus travailler. Ils ont massacré tous les espaces verts que la Serm a faits en roulant dessus. Ils font leur besoin partout et, le plus grave, maintenant, c’est qu’ils commencent à nous demander de l’argent”, peste Alain, qui ne sait plus vers qui se tourner pour être entendu.
“Je viens d’avoir la police municipale, ils me disent qu’ils ne peuvent rien faire, que c’est à la Serm de faire le constat d’huissier, poursuit-il. Là, ça va partir en commission le 22 février et après, il faut que monsieur le préfet, s’il accepte, fasse dégager la voie publique. C’est quand même grave que dans un pays de droit, on n’arrive pas à faire dégager des rues. C’est la France, c’est comme ça ! On marche sur la tête.”
Et de dénoncer aussi l’état de saleté et d’incivilité, les branchements sur le compteur EDF et l’eau qui coule en permanence. Avant de conclure pessimiste : “On est en bout de commune et on n’a que des misères : les gens du voyage, l’usine de méthanisation qui fleure bon la rose et l’autoroute, je ne vous dis pas.”