Muret devient-elle une « base arrière » du quartier du Mirail ?
L’installation confortable des trafiquants de drogue, à l’angle de l’avenue d’Europe et de la rue de Monès del Pujol, commence à exaspérer les riverains. La gendarmerie veille.
Ce jeudi après-midi, 16 heures, sur l’avenue de l’Europe. Un petit groupe de jeunes est contrôlé par les forces de l’ordre qui soupçonnent une fois de plus un trafic de drogue, en plein centre-ville, à une heure déjà de forte affluence des automobilistes, et à quelques mètres seulement des bureaux de la police municipale. « Plus personne ne leur fait peur, ils ont la loi avec eux alors que ça devrait être le contraire », lâche un passant riverain de la rue Monès del Pujol.
Car les jeunes, installés à l’angle des deux artères, au pied de l’immeuble, ne restent calmes que si personne ne perturbe leurs affaires, lesquelles ne font aucun doute. Récemment, ils ont même sorti table et chaises comme pour mieux accueillir la clientèle ou les « gens » de réseau. Il y a plus d’un an, un gendarme ne cachait pas que Muret tendait à devenir « une base arrière du Mirail » de Toulouse. Perturbés, voire harcelés dans leurs trafics permanents, les dealers toulousains auraient-ils décidé de migrer plus au sud, à Muret où perdurent encore sécurité et tranquillité publiques ?
Source:: Muret devient-elle une « base arrière » du quartier du Mirail ?