Les cyclistes ne prennent pas les pistes cyclables Place Zola à #Nantes #GCUM
Nantes Sur Twitter, des cyclistes excédés dénoncent les voitures mal garées
Rassemblés sous le hashtag « #GCUM », pour « Garé Comme Une Merde« , les internautes laissent éclater leur colère et mettent en lumière des situations dangeureuses.
Julien Le Rudulier de l’association « Place au vélo – Nantes » rappelle que ce hashtag n’est pas leur initiative mais celle « de nombreux adhérents [qui] s’émeuvent de la passivité des forces de l’ordre et de l’impunité dont bénéficient les automobilistes. » De son ressenti de cycliste, et au vu des signalements reçus, il affirme que la situation ne s’améliore pas. « Il s’agit pas de blâmer les forces de l’ordre mais de déplorer le manque de moyens et le manque de culture et l’égoisme des automobilistes » affirme celui qui dénonce les petites phrases des automobilistes comme « j’en ai pour 30 secondes » à proximité des commerces.
Thomas Quéro, adjoint aux déplacements doux et à l’espace public, défendait dans le magazine de la ville « Nantes Passion » la politique de la ville pour les cyclistes. « Partout où c’est possible, nous réalisons des aménagements cyclables avec une séparation claire des voies. Peu à peu, une ville plus apaisée se met en place. En attendant que la pratique s’installe, la police municipale rappelle régulièrement les règles de priorité aux automobilistes et aux cyclistes, et verbalise quand c’est nécessaire. » Dans le même magazine, Hadrien Bedok, en charge du suivi des investissements vélos et routiers à Nantes Métropole, soulignait : « Ces frictions sont liées à l’augmentation importante du nombre de cyclistes ces dernières années. Le phénomène est nouveau et nous devons tous adapter nos comportements. »
D’autres initiatives originales sont aussi proposées. L’association « Place au vélo – Nantes » offre par exemple des « des post-it pédagogiques » à coller sur le pare-brise des voitures concernées pour leur faire prendre conscience des risques.
L’info en plus :
Un stationnement considéré comme gênant (passages piétons, pistes cyclables, trottoirs) est passible d’une amende de 135€.
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