Le président du Conseil régional de la région Paca Christian Estrosi, a diffusé mercredi, un communiqué de la Ville de Nice, annonçant le renforcement de la sécurité aux abords des bureaux de vote, à quatre jours du premier tour.
« Afin d’assurer une sécurité la plus optimale possible, la ville de Nice va déployer des agents de sécurité privée, en renfort de la Police Municipale, sur l’ensemble de ses 252 bureaux de vote. Ces bureaux de vote sont répartis sur 90 sites, majoritairement des écoles et des bâtiments communaux que nos agents de sécurité privée connaissent bien pour être en place devant ceux-ci depuis des mois », a annoncé le Président de la métropole Nice-Côte d’Azur, via son compte Twitter.
Un bouton d’alerte pour tous les Présidents de bureau
La sécurité des bureaux de vote étant l’apanage des présidents de bureaux, Christian Estrosi a affirmé qu’il voyait mal comment ceux-ci pouvaient « s’assurer en permanence du bon déroulement du scrutin » tout en s’assurant « de la sécurisation extérieure ». A ce titre l’ancien ministre de l’Industrie a assuré que les « Présidents de bureaux seront équipés de bouton d’alerte reliés au Centre de Supervision Urbain ».
L’ancien Maire de la ville a affirmé que la décision prise est due a la menace « sans précédent » qui pesait sur le pays, justifiant cette décision sur la double arrestation survenue mardi à Marseille. Deux sympathisants de Daesh, près à passer à l’acte, on été arrêtés dans la cité phocéenne. Selon les premières constatations de l’enquête, leur cible était un candidat à l’élection présidentielle. En conséquence, la sécurité d’Emmanuel Macron, de Marine Le Pen et de François Fillon avaient été renforcées.