Nordahl Lelandais mis en examen pour agression sexuelle sur sa cousine mineure
VIDÉO. Il s’agit pour Nordahl Lelandais d’une troisième mise en examen : il est déjà soupçonné du meurtre de Maëlys et de l’assassinat du caporal Noyer.
Par Le Point.fr (avec AFP)
Troisième mise en examen pour Nordahl Lelandais. Le principal suspect dans la mort de la petite Maëlys et du caporal Arthur Noyer a été mis en examen pour agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans, révèlent nos confrères de BFM TV mercredi 4 juillet. Une décision qui intervient au lendemain d’un nouvel interrogatoire de l’ancien maître-chien par les juges grenoblois chargés de l’enquête sur la mort de la fillette en marge d’un mariage à Pont-de-Beauvoisin, le 27 août 2017.
Les magistrats soupçonnent l’ancien militaire d’avoir agressé sexuellement l’une de ses jeunes cousines lors d’une fête familiale au domicile de ses parents, à Domessin (Savoie), une semaine avant la soirée de mariage fatale à Maëlys. Ces éléments reposent sur l’analyse de ses téléphones portables dans lesquels ont été trouvés des fichiers pédopornographiques, dont une vidéo montrant une petite fille, identifiée comme une de ses cousines, qui subit des attouchements dans son sommeil.
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Une audition éclair
Le suspect, toujours détenu dans une unité psychiatrique dépendant de la prison de Lyon-Corbas, était arrivé mardi sous escorte devant les juges un peu avant 10 heures, suivi un peu plus tard de son avocat, Me Alain Jakubowicz. À 11 h 30, Me Fabien Rajon, l’avocat des parents de Maëlys, qui était autorisé pour la première fois depuis le début de la procédure à poser des questions à l’ancien maître-chien de 35 ans, est sorti du palais de justice en annonçant que l’interrogatoire était fini. Le mis en cause, dont on ignore s’il a parlé ou s’il a gardé le silence, a réintégré sa cellule peu avant 14 heures, selon une source proche du dossier.
Me Alain Jakubowicz a quitté les lieux sans faire de commentaire, le parquet de Grenoble indiquant qu’il ne communiquerait pas sur le dossier. Et Me Rajon a déclaré à la presse que, dans ces conditions, il ne dirait rien non plus « conformément au principe du secret de l’instruction ». Ce nouvel interrogatoire est intervenu trois mois après le dernier, début avril, au cours duquel le mis en cause avait expliqué la mort de l’enfant de 8 ans par un coup porté au visage alors qu’elle paniquait dans sa voiture. Selon Nordahl Lelandais, la fillette rencontrée dans un mariage y était montée dans la nuit du 26 au 27 août pour aller voir ses chiens.