Nous révélions l’information dans notre édition d’hier. Une grosse opération de police a mobilisé, vendredi en fin d’après-midi, à Castelsarrasin, dans le Tarn-et-Garonne, les équipes du Raid de Toulouse et de la BRI. Deux hommes ont été places en garde à vue, dans les locaux de la Police judiciaire de Toulouse. Ils ont été libérés dans la soirée, sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux. Pas d’arme, pas de bouteille de gaz, encore moins de charges explosives: les deux hommes, inconnus des services de renseignement, ont été victimes d’une dénonciation calomnieuse. Tout comme un troisième homme, qui n’a pas été interpellé par les policiers mais qui s’est présenté de lui-même au commissariat de Castelsarrasin. Le substitut du procureur de la République de Montauban, Mathias Marchant, est formel: «Les trois hommes ont étés victime d’un différend familial entre l’homme qui les a dénoncés et l’un de ses frères. Dans le contexte actuel, et par rapport aux accusations qui apparaissaient crédibles, nous avons dégagé des moyens». Des moyens qui auraient manqué cruellement en cas de véritable événement dans la région. Les trois hommes sont donc revenus dans leur foyer respectif. Quant à l’accusateur, il n’en a pas fini avec la justice. Il sera très vite entendu «pour dénonciation de crime imaginaire», annonce Mathias Marchant. LAURENT BENAYOUN
Nous révélions l’information dans notre édition d’hier. Une grosse opération de police a mobilisé, vendredi en fin d’après-midi, à Castelsarrasin, dans le Tarn-et-Garonne, les équipes du Raid de Toulouse et de la BRI. Deux hommes ont été places en garde à vue, dans les locaux de la Police judiciaire de Toulouse. Ils ont été libérés dans la soirée, sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux. Pas d’arme, pas de bouteille de gaz, encore moins de charges explosives: les deux hommes, inconnus des services de renseignement, ont été victimes d’une dénonciation calomnieuse. Tout comme un troisième homme, qui n’a pas été interpellé par les policiers mais qui s’est présenté de lui-même au commissariat de Castelsarrasin. Le substitut du procureur de la République de Montauban, Mathias Marchant, est formel: «Les trois hommes ont étés victime d’un différend familial entre l’homme qui les a dénoncés et l’un de ses frères. Dans le contexte actuel, et par rapport aux accusations qui apparaissaient crédibles, nous avons dégagé des moyens».
Des moyens qui auraient manqué cruellement en cas de véritable événement dans la région. Les trois hommes sont donc revenus dans leur foyer respectif. Quant à l’accusateur, il n’en a pas fini avec la justice. Il sera très vite entendu «pour dénonciation de crime imaginaire», annonce Mathias Marchant.