Opération coup de poing de la police
Sur réquisition du procureur de la République, Charlotte Béluet, une opération coup de poing de la police a eu lieu mercredi après-midi au quartier du Garros et en haute ville (place de la Libération et allées d’Etigny). Dirigée par les officiers de permanence, cette opération a mobilisé de nombreux effectifs (une quinzaine autant en tenue et en civil ) du commissariat, ceux de la police municipale, et deux équipes cynophiles venues de Toulouse. Un coup de pied dans la fourmilière, en quelque sorte, celle qui s’active dans le domaine de la petite délinquance et plus spécialement celle liée aux stupéfiants. Une réponse sans doute également aux violences organisées nuitamment par une poignée de jeunes du quartier du Garros la semaine dernière : durant deux nuits des incendies volontaires de poubelles et d’une voiture avaient été à déplorer, puis, durant l’intervention des services de police venus accompagner celle des sapeurs-pompiers, un véhicule sérigraphié «Police» avait été caillassé et un pare-brise avait volé en éclat. Cette subite montée en pression dans le quartier cette nuit-là a même nécessité le soutien du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) auscitain. Mercredi donc, l’initiative est revenue aux forces de l’ordre : de 17 à 19 heures, les contrôles se sont multipliés et des fouilles dans les bâtiments, en présence des chiens spécialisés «stup», ont été organisées. Des infractions ont été relevées et des individus ont été interpellés et placés en garde à vue. L’un pour détention d’une petite quantité de stupéfiants (résine de cannabis) et l’autre pour port d’arme de catégorie D (poing américain). Mais, l’objectif premier se voulait sans doute ailleurs…