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COMMUNIQUE DE PRESSE Syndicat National des Policiers Municipaux – CFE CGC

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Réaction du SNPM-CFE CGC, syndicat majoritaire, suite aux propos de Bernard CAZENEUVE, Ministre de l’Intérieur, demandant l’implication des Polices Municipales dans le plan Vigipirate et notamment la surveillance des églises.

Dans une correspondance du 23 avril 2015, adressée aux Préfets de France, le Ministre de l’Intérieur, Bernard CAZENEUVE, propose entre autres : «L’implication, lorsque c’est possible, des Polices Municipales et la possibilité de faire organiser par les responsables des paroisses un dispositif d’observation des abords des églises au moment des offices. » En ajoutant : «Reste à savoir, sur une éventuelle implication des Polices Municipales, ce qu’en penseront les maires. »

C’est sans scrupules que le Ministre de l’Intérieur ose faire appel aux services de la Police Municipale alors que ce gouvernement ne daigne pas reconnaître les risques encourus quotidiennement par les 20 000 fonctionnaires œuvrant sur la voie publique en France !

Fonctionnaires de Police Municipale, pour lesquels les parlementaires mais surtout les maires, quel que soit leur bord, n’engagent pas une vraie politique ambitieuse et courageuse d’uniformisation de l’armement sur l’ensemble du territoire national, se protégeant derrière le bien pratique sacrosaint principe de libre administration.

Préférant nous diviser et nous considérer comme des agents de la fonction publique territoriale parmi tant d’autres, sans prendre en compte la dangerosité de notre métier,  notre spécificité et nos prérogatives.

Rappelant sans cesse que les missions d’ordre public sont « régaliennes ».

Offrant, dans sa grande mansuétude, des gilets pare-balles et quelques vielles armes de la Police Nationale ; ces armes et ces gilets pare-balles dont la dotation aux Policiers Municipaux reste in fine au libre choix des maires.

Fermant les yeux sur la réalité quotidienne des Policiers Municipaux.

Si le Ministre de l’Intérieur veut l’implication des Policiers Municipaux dans le plan Vigipirate, qu’il généralise les Polices Municipales, qu’il rende l’armement OBLIGATOIRE, qu’il crée une doctrine d’emploi nationale, qu’il octroie des moyens matériels et de communication, ainsi que des formations uniques et reconnues pour tous, comme le proposait, le 4 octobre 2012, M.VALLS, alors candidat aux primaires socialistes.

Alors oui ! A ces conditions seulement, nous prendrons notre part pleine et entière dans ce type dispositifs.

Nous sommes la troisième force de sécurité en France. Alors que nos politiques nous considèrent comme telle, et pas comme une « roue de secours » !

 

Pour le Bureau National

LE PRESIDENT

JOFRE JEAN-MARC

Chevalier de l’Ordre National du Mérite

Posted On 25 Avr 2015
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LE CANNABIS : FAUX MÉDICAMENT ET VRAIE DROGUE AUJOURD’HUI Et c’est reparti pour des présentations enthousiastes, qui précèdent les études qui pourraient éventuellement les justifier. Jean Costentin Docteur en médecine Des trompettes de Jéricho font à nouveau retentir leurs sonneries (qui pourraient, en l’occurrence, s’écrire avec un c sans cédille) en faveur du « cannabis thérapeutique ». Elles voudraient abattre les murailles qui protègent encore le concept de médicament. Ce ne serait plus les pharmacologues, les toxicologues et les thérapeutes qui élèveraient une molécule à la dignité de médicament. Cela deviendrait l’apanage d’une opinion publique manipulée par des lobbies mercantiles ou mus par la volonté de détruire notre société. Reportons-nous au sondage initié par le think tank Terra Nova épaulé par « France un faux ». Le cannabis, et maintenant certains de ses cannabinoïdes, sont une anthologie de ce type de manipulations. On remarquera d’emblée que, malicieusement, les États qui ont légalisé le cannabis l’ont préalablement travesti en médicament. D’importants éléments pharmacologiques et thérapeutiques s’opposent à ces menées. Alors que les cigarettes antiasthmatiques ont été éliminées de la pharmacopée il y a quarante ans et que le tabac fumé tue 69.000 Français chaque année, d’aucuns ont malgré tout le front de prôner l’usage de « pétards » thérapeutiques ! Un médicament est une substance pure exerçant un effet principal et, au plus, quelques effets latéraux. Le seul THC, principal principe actif, parmi cent autres cannabinoïdes présents dans le cannabis, développe à lui seul de multiples effets en raison du caractère ubiquiste de ses cibles biologiques. Il manque terriblement de spécificité d’action ; or, exit, désormais, en thérapeutique, les panacées et thériaques du passé. Une relation effet-dose précise est indispensable pour établir une posologie adéquate ; or, le THC agit à des concentrations de l’ordre du millionième de gramme par litre de sang. Il est stocké dans les tissus riches en graisse, ce qui est suivi de son très lent relargage ; ce qui rend ses posologies très approximatives et lui confère une durée d’action de plusieurs semaines après sa dernière administration. Par surcroît, le THC interagit avec différentes substances exogènes d’usage fréquent : alcool, anxiolytiques, hypnotiques… Mais, surtout, ce qui qualifie comme tel un médicament, c’est un très haut rapport entre les bénéfices retirés par le patient et les risques encourus en le consommant. Les bénéfices du THC sont modestes, comparés à ceux de vrais médicaments disponibles. Par contre, les risques encourus sont nombreux et parfois graves. En ce qui concerne le psychisme : c’est une drogue (génératrice d’addiction) ; inductrice d’ivresse, sédative, incompatible avec la conduite automobile et diverses activités professionnelles ; désinhibitrice, incitant à des prises de risques ; elle devient anxiogène après avoir été anxiolytique ; elle induit au long cours une dépression de l’humeur ; elle détermine ou décompense ou aggrave la schizophrénie ; elle perturbe la mémoire à la façon de la maladie d’Alzheimer ; elle trouble la cognition (« crétinisante », « le chichon, ça rend con », « la fumette, ça rend bête ») ; elle mène à l’aboulie, à la démotivation (« pétard du matin, poil dans la main ; pétard du soir, trou de mémoire »). À cela s’ajoutent ses méfaits physiques : dépression de l’immunité ; toxicité cardio- vasculaire : artérites, accidents vasculaires cérébraux, déclenchement d’infarctus du myocarde ; troubles endocriniens ; elle perturbe la grossesse et a des conséquences physiques et psychiques négatives pour l’enfant qui en naîtra. Contraints d’abandonner l’apologie de ce THC très dévalué, ceux qui veulent à tout prix trouver des justifications thérapeutiques au cannabis reportent leurs espoirs déçus sur une molécule voisine, le cannabidiol (ou CBD), toujours sournoisement associée à une petite dose de THC (0,2 %). Et c’est reparti pour des présentations enthousiastes, qui précèdent les études qui pourraient éventuellement les justifier. « Dépêchez-vous d’en prendre, pendant que ça guérit. » inShare

Posted On 01 Juil 2018
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