« Mort aux blancs », « Fuck White People », « Français = PD », « Anti-France vaincra », « Je suis trop blanc », « Assimilation = ethnicide », « Femmes, voilez-vous ! », « Dis à ton prof d’histoire qu’il raconte des histoires, la plus grande des civilisations est née en Afrique noire », « Le monde ou rien/Tout pour les miens/Tue un raciste/puis brûle son corps de sale bâtard », « Intifadez-vous », « Boycott Israël État raciste »…
Vous en voulez encore ?
En ce cas, il faudra vous rendre, sous escorte car les lieux ne sont plus vraiment sûrs, dans l’enceinte de l’université de Paris-VIII Vincennes-Saint-Denis littéralement occupée, depuis le 30 janvier dernier, par plusieurs dizaines d’immigrants cornaqués – et donc manipulés – par des « collectifs » d’extrême gauche ; les mêmes, d’ailleurs, qui ont pénétré, il y a quelques jours, dans la nécropole royale de la basilique Saint-Denis.
Avec le soutien passif et bienveillant de la majorité des étudiants, cette « agit-prop » est orchestrée par les zélotes de l’Anti-France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, qui plus est avec la complicité des plus hautes autorités de l’État qui, dans un assourdissant silence de plomb, semblent cautionner l’activisme ultragauchiste et ses dérapages intolérables. Ce faisant, l’État monnaye une illusoire paix sociale au sein d’une université composée d’étudiants au trois quarts d’origine immigrée.
L’université de Paris-VIII prend, depuis des semaines, des allures de camp retranché aux portes de Paris. Envahis par une bonne centaine d’allochtones, majoritairement masculins, originaires d’Érythrée, d’Éthiopie, de Guinée et du Soudan, les locaux de l’université ont été reconvertis, pour l’occasion, en dortoirs et en cuisines (ce, dans des conditions d’hygiène et de salubrité plus que douteuses), sans oublier un QG de « crise » qui livre, in situ, un invraisemblable bras de fer avec la direction de l’université.
Cette dernière, qui « condamne avec la plus grande fermeté les tags trouvés sur les murs le 8 mars » (Le Figaro, 21 mars), s’est pourtant montrée, jusqu’alors, des plus conciliantes, « tolérant [le mouvement], tant qu’il ne gêne pas la bonne tenue des cours » (sic !) et rentrant même dans le cycle singulièrement vicieux de « réunions de concertation » et de « négociations » (Le Figaro, 2 février) avec des factions pourtant séditieuses qui appellent explicitement à violer la loi. « Nous sommes dans une impasse malgré les propositions faites au collectif », se résigne sans combattre une présidence universitaire traditionnellement gauchisante qui se prend en pleine face le réel de ses propres contradictions idéologiques.
Ce qui se déroule actuellement dans ce laboratoire de la déconstruction et de la subversion qu’est Paris-VIII s’explique en grande partie par un discours récurrent et décomplexé de haine anti-française brute auquel, par leur silence complaisant, les médias et le pouvoir en place accordent, volens nolens, un satisfecit moral et politique.
De Rokhaya Diallo et son fantasmagorique « racisme d’État » (dont elle se plaint actuellement devant l’ONU !) à Danièle Obono, députée « insoumise » franco-gabonaise (double nationalité, double allégeance, donc) se félicitant de la tenue d’une réunion défendant la « non-mixité raciale », en passant par les « décoloniaux » des « Indigènes de la République » (on se souvient des « sous-chiens » d’Houria Bouteldja), la nébuleuse « islamosphérique » dont Mediapart est le navire amiral ou encore les associations subventionnées (CCIF, BarakaCity, Lallab, Bondy Blog, etc.), il est un fait que, sous les atours d’un antiracisme irénique et présentable, s’institutionnalise au grand jour – sans aucunement déclencher les foudres de la Justice – un véritable racisme anti-blanc, anti-européen et anti-chrétien.
Chez ces gens-là, l’albophobie n’est nullement un délit. Elle est mieux qu’une opinion : c’est une immunité quasi surnaturelle conférée par leur statut imprescriptible et inoxydable de « victime » des fautes et turpitudes inexpiables d’une civilisation européenne, coupable, un jour, d’avoir été grande et rayonnante. Le sanglot de l’homme blanc que prophétisait Pascal Bruckner il y a trente-cinq ans ne préfigurait que son autoflagellation. Jusqu’à annoncer ses funérailles ?