Il a déjà été condamné à une année de prison pour avoir frappé la mère de ses enfants. La justice lui a accordé un aménagement de peine, un placement sous bracelet électronique.
Mieux, il bénéficie de larges plages de sortie, nonobstant le fait qu’il soit sans emploi. Le 18 septembre dernier, son fils aîné fête ses 7 ans. Il est décidé de célébrer l’anniversaire chez la grand-mère, car c’est là que l’homme est hébergé. L’ex compagne accepte, car des enfants doivent aussi avoir un père. Mais, le jeune père cède à son pire vice. Une fois de plus, il boit plus que de raison. Il se met à lancer des pétards, ce qui terrorise le petit garçon. Il claque ensuite, le ballon avec lequel joue sa fille.
Les enfants sont en pleurs et la mère décide de s’en aller. Mais, alors qu’elle est devant sa voiture, son ancien compagnon s’approche d’elle, un outil métallique à la main, comme s’il allait frapper sur le véhicule. La famille tente de la retenir, mais il donne pourtant un coup de tête à son ex-compagne.
La nuit venue, alors qu’il n’a pas le droit de quitter son domicile, il monte sur son scooter pour se rendre chez sa femme. Il veut pénétrer chez elle. Terrorisée, elle appelle la gendarmerie. Quand il aperçoit les uniformes, le prévenu tente de s’enfuir. Mais il est très vite rattrapé. Il se met aussitôt à invectiver, injurier, menacer les militaires. Il ne se calmera même pas durant la durée du trajet qui le mène au poste. Il faut dire qu’à cet instant, il a encore plus de deux grammes d’alcool dans le sang.
Hier, mercredi, il répondait donc de violences en récidive contre son ex-compagne, de conduite en état d’ivresse, d’outrage et rébellion et d’évasion, puisqu’il n’a pas respecté les horaires de sortie imposés par la justice. Cette fois, il lui sera plus difficile d’échapper à l’incarcération : 24 mois dont 6 avec sursis et l’interdiction d’entrer en contact avec la victime ont été prononcés par le tribunal.