Petit tour par les terrasses du centre-ville
Les terrasses, un plus pour les cafés et brasseries, encadrées par une charte très précise. Ici, lors de la Fête de la musique de mercredi dernier. – (Archives NR)
Avec l’été, les terrasses des cafés du centre-ville fonctionnent à plein. Mais comment ça marche l’occupation de l’espace public ?
Aujourd’hui, nous n’avons plus de vrais problèmes avec ce type d’occupation de l’espace public, affirme Laurent Brillard, conseiller municipal délégué en charge notamment des affaires administratives. « Dans son ensemble, la charte des terrasses est bien respectée avec si besoin des petits rappels ici et là par le service de l’urbanisme ou la police municipale. »
De la couleur des parasols au type de mobilier
Pour respecter le droit de tous les usagers de l’espace public, une terrasse ne peut pas s’implanter n’importe où et n’importe comment. L’ensemble de matériels qui la constitue comme tables, chaises, paravents ou accessoires comme porte-menus, rôtissoires… doit répondre à des critères précis. « On a des terrasses ouvertes qui sont rentrées en dehors des heures d’ouverture et des terrasses aménagées avec des éléments qui les délimitent et qui restent sur place comme jardinières et planchers… Et des terrasses fermées qui sont closes et accolées aux commerces… Cette dernière catégorie doit faire l’objet d’autorisations systématiques au titre du code de l’urbanisme. Quant aux terrasses ouvertes ou aménagées, elles doivent répondre au règlement de la charte. Et bien sûr aux conditions d’accessibilité avec une largeur minimum d’1,50 mètre sur le trottoir, l’accès aux véhicules de secours ou encore aux réseaux des branchements concessionnaires. »
Sans oublier la forme, l’esprit même du mobilier qui doit s’adapter à l’environnement, notamment dans le centre historique où les parasols publicitaires ont dû disparaître et où les modalités de stockage ont été définies. Jusqu’aux couleurs retenues qui doivent être là aussi en harmonie.
Des autorisations nominatives (à renouveler en cas de changement de gérant) « qui ne sont pas des droits acquis car précaire et révocable à tout moment, sans indemnité pour motif d’ordre public ou d’intérêt général », précise la charte, rappelant que toute occupation du domaine public donne lieu à redevance.