Police de proximité au quotidien. A Sablé-sur-Sarthe, l’utilité du « contact » officialisée
Sur Sablé-sur-Sarthe, la police de proximité au quotidien est déclinée sous la forme de patrouilles jumelées gendarmes et policiers municipaux.
Des patrouilles jumelées gendarmes-policiers municipaux. C’est ainsi qu’à Sablé-sur-Sarthe, la police de proximité au quotidien est déclinée.
Le contact, on en faisait déjà.
Ce n’est pas « prendre le pouls de la population » qui est nouveau pour le capitaine Laurent Pomié, qui commande la brigade de gendarmerie de Sablé-sur-Sarthe, mais officialiser l’utilité de le faire. Or, avec la mission de police judiciaire dévolue à ses hommes, la complexité des procédures qui vont avec, la mission de police secours qui exige de « partir à droite à gauche » sur le champ, le temps leur file entre les doigts.
Alors, on a eu tendance à perdre un peu cette fonction contact.
Quand elle est pourtant, ajoute-t-il, dans l’ADN des gendarmes.
Nous, gendarmes, on ne peut bien surveiller que ce que l’on connaît bien.
Binôme moteur
« Notre hiérarchie a souhaité des patrouilles jumelées gendarmerie-police municipale ». Voilà, concrètement, comment la volonté gouvernementale d’instituer une police de proximité au quotidien est maintenant traduite à Sablé-sur-Sarthe.
La police municipale a elle aussi une énorme mission de contact, c’est une police de proximité.
Le capitaine Pomié plante le décor : la circonscription, c’est 11 communes.
Sablé a une police municipale et c’est tant mieux ; les autres n’en ont pas… et c’est tant pis.
Autre petite exception pour Précigné, Louailles et Le Bailleul, qui « se partagent un policier municipal ». Balayé, ici, le soupçon d’antagonisme entre gendarmerie et police municipale.
Les gendarmes connaissent exactement le territoire ; et c’est pareil pour la police municipale sur Sablé.
Et, quand on a 13 000 habitants dispersés sur un territoire qui comprend une zone péri-urbaine, le quotidien est rarement simple.