« 3 033 armes ont été demandées par 291 communes. 636 armes ont déjà été effectivement distribuées au bénéfice de 73 communes », selon un communiqué conjoint du ministère de l’Intérieur et de l’Association des Maires de France (AMF), à l’issue d’une réunion de la commission consultative des polices municipales.
« Les autres communes dont la demande a été agréée » recevront les armes « au fur et à mesure de leur remise en condition », selon le communiqué.
« 8 626 gilets pare-balles ont déjà été cofinancés par l’État au profit de 1 583 communes réparties dans 91 départements pour un montant supérieur à 2 millions d’euros », est-il ajouté.
Les policiers municipaux pourront aussi désormais accéder directement aux fichiers des permis de conduire et d’immatriculation des véhicules.
À partir de 2017, « tous les policiers municipaux vont bénéficier d’une revalorisation indiciaire », sans précision sur son montant. Une mesure qui sera prise grâce à « la transformation d’une partie de leurs primes en points d’indice », « une revalorisation de l’ensemble des grilles indiciaires », la « fusion en un seul grade des deux premiers grades de la catégorie C », d’après le communiqué.
D’autres pistes de travail sont encore en cours comme la finalisation de décrets concernant le port de l’arme de service par les policiers municipaux à l’occasion des déplacements pour la formation au tir, la formation au maniement de certaines armes de catégorie D ou encore un projet de doctrine d’emploi national des équipes cynophiles.
Ce train de mesures avait été décidé au lendemain des attentats de janvier 2015 durant lesquels Clarissa Jean-Philippe, jeune policière municipale a été tuée en banlieue parisienne, à Montrouge, par Amédy Coulibaly.
La France compte aujourd’hui 20 000 policiers municipaux, 1 000 gardes champêtres et 7 000 agents de surveillance de la voie publique.