C’est un choix du maire de Saint-Grégoire, Pierre Breteau. Et un choix « rassurant » pour les agents, qui sont munis d’un Magnum 357, pour assurer la sécurité des habitants.
« Armer la police, je n’y pensais pas nécessairement, reconnaît Pierre Breteau, le maire de Saint-Grégoire, au nord de Rennes. Mais c’est vrai qu’aujourd’hui, de plus en plus d’agents de sécurité privée sont armés, donc la demande de notre police méritait d’être écoutée. »
L’élu rappelle qu’avant de confier une arme à ses effectifs, ils ont dû suivre plusieurs formations spécifiques. « La préparation, le suivi, tout le système est sécurisé », rassure Pierre Breteau.
Formation technique
Les policiers municipaux sont passés par des stages de formation draconiens. « Deux semaines de formation », indique Jean-Jacques Le Verge, chef de la police municipale. Parties théoriques, « sur l’arme en elle-même », ainsi que de nombreuses séquences pratiques. « Ces stages ont été accompagnés de nombreuses séances de tirs. »
Sécuriser la population ?
« C’est notre priorité », lâche Jean-Jacques Le Verge, qui voit dans ce nouveau dispositif un effet plus sécurisant. « C’est hyper-rassurant d’avoir une arme à la ceinture, car tout peut arriver. » Évoquant l’entrée des écoles, le chef de la police municipale n’oublie pas les sombres et récentes histoires vécues dans l’Hexagone. « S’il se passe quelque chose, on peut dire aux Grégoriens qu’on est là pour assurer leur sécurité. »
Avec quels moyens ?
Les policiers municipaux sont équipés d’un pistolet Magnum 357. Un équipement hautement dissuasif. Ces policiers municipaux sont également équipés d’un gilet pare-balles. « Non obligatoire, le maire nous a dotés de ce moyen de protection dès 2009. » Une matraque télescopique ainsi qu’un dispositif de gaz lacrymogène font également partie de l’équipement des policiers municipaux.
Caméras de surveillance
Dans les cartons depuis quelques années, le projet d’implantation de caméras de surveillance a été mis à mal par l’insuffisance des capacités de transmission par les ondes. Quelle solution ? « Il faut attendre la mise en place de la fibre pour mettre en application ce mode de surveillance. »
Cet équipement devrait voir le jour au cours du premier semestre 2018. « Nous sommes sur la fibre optique, détaille Michaël Rey, directeur général des services de la mairie. Même si d’autres sites pourront rester sur la récupération de données. » Sites concernés : La Ricoquais, le Cosec, le stade, la base canoë-kayak et la forge.