Procès du meurtrier de Christophe Cappellari à Saint-Lys : « Il était le meilleur frère du monde »
Ce mardi matin, la cour d’assises de la Haute-Garonne, à Toulouse, continue d’entendre les principaux acteurs du drame qui a coûté la vie à Christophe Cappellari en mai 2014 à Saint Lys (31).
« Christophe, c’était l’amour de ma vie et ça le restera. » En larmes à la barre, la compagne de la victime a bien du mal à expliquer les faits. Tout comme la plupart des principaux témoins de la rixe mortelle du bar Millenium. « Il était le meilleur frère du monde… Maintenant je suis tout seul et nos parents sont détruits », lâche le frère de la victime. Qui a également concédé avoir roué de coups Grégory Le Mellec une fois qu’il a compris que son frère était en train de mourir. « J’ai poursuivi l’agresseur, je l’ai plaqué et je l’ai frappé jusqu’à ce qu’il ne bouge plus », sanglote le frère de la victime.
Par le prisme des témoignages de chacun, la cour d’assises de Toulouse s’attarde plus en détail sur le déroulement exact des faits de ce 17 mai 2014. « Trois ans et demi après, je ne comprends toujours pas ce qu’il s’est passé… C’est terrible ce qui est arrivé », explique le jeune homme qui était avec l’accusé ce soir-là. Leurs compagnes sont quant à elles interrogées sur leur participation présumée au nettoyage de l’arme et l’appartement où s’est réfugié Grégory Le Mellec après les faits.
Selon sa compagne du moment, « Grégory était un garçon gentil. On se connaît depuis longtemps mais on se fréquentait à nouveau depuis un mois. Je suis très étonnée qu’il ait planté quelqu’un », déclare-t-elle depuis le box.
Mercredi après-midi, la cour entendra notamment la propriétaire du domicile de la rue Olive, également mise en examen, et le principal accusé. Me Catala, avocat des parties civiles, devrait plaider dans la foulée. Mais en raison d’un certain retard, « il est peu probable que le ministère public puisse émettre ses réquisitions aujourd’hui », indique ce midi le président de la cour, Philippe Huyette.