Procès verbaux, enlèvement de véhicules…, la police municipale de Nice dévoile les chiffres de …
Sans attendre la fin la saison estivale, Christian Estrosi, maire de Nice et président de la Métropole a présenté, ce mercredi, à l’hôtel de ville, le bilan de la police municipale.
0 incident à déplorer lors de la Fête de la musique, la Coupe du monde (à l’exception notable du mouvement de foule qui n’a engendré que des blessés légers, survenu sur le cours Saleya, le 10 juillet, en marge de la demi-finale), la commémoration de l’attentat, le Nice Jazz festival, la Dolly white party, Pink parade sans oublier le retour du feu d’artifice sur la Prom’ le 15 août. L’été a été riche en événements en tout genre.
La police municipale a prêté main-forte à la nationale pour le bon déroulement de ces manifestations. Avec le concours de sociétés de sécurité privées.
70
C’est le nombre d’équipages de deux à quatre policiers municipaux qui ont sillonné chaque jour l’hypercentre. Grâce à la campagne de recrutement de 130 agents l’année dernière, 20 policiers supplémentaires le jour et 15 la nuit ont intégré les effectifs.
2.173
C’est le nombre de caméras de surveillance qui sont à ce jour disposées sur la voie publique et dans les transports en commun. C’est peut-être trop pour certains, pas assez pour d’autres. Elles n’empêchent pas toujours les actes mais elles ont permis d’aider à résoudre, selon le maire, 322 crimes ou délits et 46 des 63 interpellations réalisées par la police municipale contre la délinquance cet été.
C’est le nombre de procès-verbaux qui ont été dressés pour stationnement gênant ou dangereux. De plus, 215 véhicules ont enlevés. 131 verbalisations ont également été dressées pour feu ou stop non respectés ou téléphone au volant. La double file comme le stationnement anarchique font partie des combats de la police municipale « pour une meilleure sécurité ».
598
C’est le nombre d’individus, de vendeurs à la sauvette comme des musicien qui ont été évacués depuis début juillet « pour endiguer le phénomène de concurrence déloyale ».
Sur les trois derniers mois, 230 procès-verbaux pour nuisances sonores (regroupements, amplificateurs) ont été dressés par les agents de la police municipale.
À ce sujet, et face à la polémique née lundi de la verbalisation d’un peintre, le maire annonce l’examen d’un nouveau règlement au prochain conseil municipal. Une commission sera, entre autres, mise en place pour « apprécier la qualité artistique et donner les autorisations permettant d’exercer en toute légitimité. »