Qui est ce garçon qui salue la police en Seine-Maritime ? Touché, le policier veut le retrouver
Lors du Corso fleuri de Fécamp (Seine-Maritime), dimanche 27 août 2017, un garçon a salué un policier municipal. Touché par ce geste, le policier aimerait le retrouver. L’histoire.
Le cliché fait le tour des forums de policiers et des réseaux sociaux. Lors du Corso fleuri de Fécamp (Seine-Maritime), dimanche 27 août 2017, un jeune garçon a spontanément salué un policier municipal.
La photo a notamment été partagée sur la page Facebook de la Ville. La municipalité n’en revient toujours pas de l’engouement suscité avec près de 1 800 partages et plus de 157 000 personnes atteintes, selon le service communication.
« J’ai tout de suite craqué »
Dans un contexte tendu, ces moments de complicité entre la population et les forces de l’ordre se sont multipliés depuis les attentats de Paris, en janvier 2015. À Fécamp, l’instant a été immortalisé par Nathalie, originaire du Havre. Elle raconte ce moment à Normandie-actu :
Je regardais le défilé de chars quand soudain, j’ai aperçu ce petit garçon s’avancer et saluer le policier. J’ai tout de suite craqué.
« Je l’ai vu, je lui ai fait un coucou amical »
Une « polémique » s’est instantanément enclenchée sur les réseaux sociaux pour déterminer qui l’enfant saluait vraiment. Les militaires de la mission Sentinelle, pensent savoir certains. Sauf que, « les militaires étaient déjà passés », témoigne Nathalie.
« C’est sûr, c’est bien à moi qu’il faisait signe », confie de son côté à Normandie-actu Olivier Coucke, chef de la police municipale. Et de poursuivre :
J’étais en train de discuter avec une personne sur le terrain de pétanque. Ensuite, j’ai vu l’enfant. Je lui ai fait un coucou amical.
« J’espère le retrouver et l’inviter »
Mais le policier n’a pas pris le temps de s’arrêter et s’en veut aujourd’hui : « Quand j’ai vu la photo, je me suis dit que j’aurais dû m’arrêter, le saluer ».
Aujourd’hui, Olivier Coucke espère « pouvoir retrouver le garçon et l’inviter au poste de police ». Si l’enfant le désire, « je lui ferai même faire un tour en patrouille ». Une occasion à ne pas manquer