Record de flashs pour les radars du Tarn-et-Garonne pour un mois de septembre
L’Observatoire départemental de la sécurité routière (ODSR) a publié son bilan du mois de septembre. Deux constats surgissent: les radars ont chauffé le mois dernier. Et aucune victime n’est à recenser. Le nombre de flashs de radars fixes sur l’ensemble des routes tarn-et-garonnaises, inscrit dans le bilan de sécurité routière de septembre, étonne. En trente jours, les «cabines à flashs» ont presque doublé leur activité par rapport au mois de septembre 2017. 10830 infractions ont été relevées par les 31 dispositifs en service. Il s’agit même du record de ces cinq dernières années pour un mois de septembre.
C’est un nombre à peu près équivalent par rapport au bilan d’août (10 919 flashs). Si les routes du département sont jalonnées de 34 radars, trois étaient hors-service durant le mois de septembre. Les dispositifs fixes de Saint-Étienne-de-Tulmont (sur la D115), de Puylagarde (sur la D926) et de Montauban-Fonneuve (sur la D820) détruits par incendie. Le premier a pris feu dans la nuit du 25 août, le deuxième le 23 mai dernier, et le troisième ces derniers jours.
Beaucoup d’autres ont été vandalisés ces derniers mois, notamment après le passage au 80 km/h. Les sept radars de feu tricolore du département ont également enregistré une hausse d’activité, mais moindre par rapport à leurs collègues: 407 flashs en 2018 contre 357 l’année dernière.
Pas d’accident mortel en septembre
Comme l’an passé, aucune personne n’a perdu la vie sur les routes du département le mois dernier. Malgré 15 accidents relevés par l’Observatoire départemental de sécurité routière (ODSR), aucune autre victime n’est venue faire gonfler le chiffre de 13 morts sur nos routes depuis le début de l’année. Une statistique entre janvier et fin septembre qui est en net recul par rapport à la même période en 2017 (21 tués).
Il y a pourtant eu deux accidents de plus relevés par l’ODSR par rapport à l’an dernier (135 contre 133). Sur les treize personnes décédées sur les axes de circulation du Tarn-et-Garonne, dix circulaient en voiture, deux à moto et une seule à vélo ou à pied. La première cause de mortalité reste l’alcool ou les stupéfiants, responsables de huit accidents mortels sur les douze de 2018.
Le dernier accident mortel remonte au 11 août dernier à Montricoux.