Rennes n’envisage pas de facturer l’ivresse publique
Situation place de la République, facturation de l’ivresse publique… Nathalie Appéré a fait le point avec nous sur la sécurité à Rennes. La maire de Rennes n’envisage pas de facturer l’ivresse publique.
La pression est retombée, place de la République, affirme Hubert Chardonnet, maire-adjoint chargé de la sécurité. Plusieurs mesures ont été prises dans ce secteur, lieu de trafic et de délinquance : pose de grilles sous les arcades, meilleur éclairage et connexion des cinq caméras de La Poste au centre de supervision, depuis octobre. « Cela a permis, avec une présence policière renforcée, d’apaiser la situation. »
Sanctionner l’ivresse publique ?
Orléans et Saint-Malo font payer une amende aux personnes interpellées pour ivresse publique (correspondant au coût de la prise en charge par la police municipale). Elle s’ajoute à la contravention classique.
Un exemple à suivre ? « On n’envisage pas cette mesure. Cela ne nous paraît pas être une réponse adaptée, indique la maire. Une ivresse publique peut nécessiter quelques heures de dégrisement, mais aussi, parfois, une prise en charge médicalisée. »
Un poste avancé des pompiers dans le centre-ville ?
Les pompiers quitteront la caserne Saint-Georges en 2020. Un nouveau centre de secours est en construction avenue François-Château (vers Cesson-Sévigné), sur le site de l’actuelle direction du Service d’incendie et de secours.
Nathalie Appéré ne dit pas si elle souhaite qu’un poste avancé (avec un ou deux véhicules et des pompiers) soit conservé en ville, pour permettre une intervention plus rapide dans le centre historique.
« Une réunion aura lieu la semaine prochaine avec le président du conseil départemental (qui est aussi président du Sdis) et le préfet, sur le secours aux biens et aux personnes. Nous avons deux ans pour travailler sur ces questions. »
Avec la nouvelle caserne, avenue François-Château, le temps d’intervention ne sera pas augmenté, selon la maire : « Les locaux seront mieux adaptés. »
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