Réunion publique sur les violences sexuelles
Dans la lignée des hashtags #balancetonporc et #metoo, la gendarmerie de Castelginest, dont la communauté de brigades est dirigée par le Lieutenant Caillon, organise une réunion publique ce jeudi 1er février à 19 heures à la salle des fêtes. Il s’agira d’une conférence complète puisque de nombreux intervenants seront présents : des encadrants de la gendarmerie, une assistante sociale, la police municipale ainsi que le SAVIM, le Service d’Aide aux Victimes d’Information et de Médiation.
Une réunion très encadrée donc, durant laquelle les différents acteurs discuteront des violences faites aux femmes : viols, agressions, harcèlement… Plusieurs points seront abordés, notamment la définition de chaque acte et les frontières qui les différencient les uns des autres. La gendarmerie abordera ensuite les plaintes existantes et les procédures qui en découlent, parfois très abstraites pour les personnes n’ayant jamais porté plainte par le passé.
Mais puisque les harcèlements et les agressions sexuelles ne concernent pas que les adultes, une référente pour les auditions des victimes mineures de la brigade sera, elle aussi, présente lors de la réunion publique. Elle expliquera les «procédures Mélanie», ces affaires qui concernent les viols et agressions sexuelles sur mineurs dont les auditions sont adaptées au statut particulier des victimes.
La police municipale saint-albanaise sera elle aussi sur le qui-vive lors de cette conférence, puisqu’en tant qu’acteur quotidien du terrain et de proximité, elle est un partenaire privilégié pour recueillir d’éventuels signalements.
Enfin, le SAVIM de Toulouse, une association d’aide aux victimes, parlera à l’assistance des différentes aides existantes et abordera le volet sociologique des situations d’agressions sexuelles.
Parce que ces violences nous concernent tous, hommes ou femmes, jeunes ou moins jeunes, que ce soit personnellement ou à travers l’expérience d’un proche, cette réunion publique apportera à tous des informations susceptibles d’être un jour salvatrices pour une victime de violences sexuelles.