Rombas​ Trafic de stups : 35 000 € découverts lors de perquisitions

C’est avant le premier confinement que les enquêteurs de la brigade des stupéfiants du commissariat de Hagondange commencent à s’intéresser à un trafic d’héroïne et de cocaïne sur le secteur de Rombas, Pierrevillers et Vitry-sur-Orne. La pandémie met un coup d’arrêt, temporaire, à leurs investigations avec la nécessité, notamment, pour les forces de l’ordre d’être mobilisées sur d’autres fronts. En novembre 2020, les policiers reprennent les surveillances et filatures de ce petit groupe.

Cinq interpellations lundi…

En début de semaine, cinq individus sont interpellés, dès 6 h du matin, à leur domicile respectif. En tout, une trentaine de policiers, composés des effectifs du commissariat hagondangeois et de la section d’intervention de Metz, aidés des deux chiens de l’Unité cynophile légère (UCL) du commissariat de Metz, sont mobilisés pour mener à bien l’opération. Placés en garde à vue, les prévenus ont été déférés, jeudi soir, au parquet de Metz. Une information judiciaire est ouverte pour trafic de stupéfiants. Mis en examen, trois hommes sont placés en détention provisoire alors que leurs comparses sont remis en liberté sous contrôle judiciaire.

… et 35 000 € découverts !

Les perquisitions, opérées aux domiciles des intéressés, ont permis la découverte de 200 g d’héroïne, 200 g de cocaïne et 50 g de cannabis, mais, surtout, 35 000 €, dont une grande partie au domicile du prévenu soupçonné d’être le « trésorier » de ce trafic. Une organisation bien rodée qui écoulait héroïne et cocaïne sur la vallée de l’Orne, et notamment Rombas et Moyeuvre-Grande, mais aussi sur Fameck, Semécourt ou le département meurthe-et-mosellan, avec le secteur de Jœuf. Tous les prévenus sont déjà connus de la justice, et pour des infractions liées aux stupéfiants. À la tête, un habitant de Vitry-sur-Orne qui assurait le rôle de « donneur d’ordre », un « secrétaire », un habitant de Pierrevillers, qui prenait les commandes qu’il donnait ensuite à deux livreurs rombasiens. Sans oublier un « trésorier » qui gérait la comptabilité de ce petit business plutôt lucratif. C’est désormais dans le cadre d’une commission rogatoire que les enquêteurs vont poursuivre leurs investigations pour déterminer le rôle précis de chacun ainsi que les quantités écoulées par ce quintet qui se livrait au trafic depuis au moins deux ans.