Sécurité à Roanne : la délinquance a chuté de 50 %
Yves Nicolin, Lucien Murzi et Edmond Bourgeon, adjoints à la sécurité, ont fait le point sur la délinquance à Roanne depuis la mise en place de la vidéo-surveillance. Une vingtaine de caméras vont être ajoutées.
La vie à Roanne se partage en deux périodes : avant la vidéoprotection en 2014 et après. Les dégradations volontaires sont passées de près de 500 en 2013 à une centaine en 2015 ; les violences physiques crapuleuses ont chuté de 42,68 % en 2015. La délinquance a progressé de 32 % en 2012-2013 puis a chuté de 11 % en 2014 et 53 % en 2015. L’autre changement apporté par les caméras est le taux d’élucidation pour atteintes aux personnes : 65,45 % en 2014 , 76,91 % en 2015. D’où la décision d’installer encore des caméras. Elles sont au nombre de 144 ; en 2017 une vingtaine de plus seront en place : au parc Fontalon, au stade Malleval, au rond-point Joanny Augé, au rond-point Valmy, au carrefour du haut du faubourg Clermont, au quartier du Parc, dans l’allée Simone-Weil (conduisant au collège Jules Ferry).
La ville a consacré 2,6 M€ à l’installation de ces caméras. Elles permettent une connexion rapide et efficace avec la police nationale et la justice. En 2016 le parquet a fait 414 réquisitions sur les images dans le cadre d’enquêtes policières. La police municipale, doublée à l’arrivée d’Yves Nicolin en 2014, passant de 21 fonctionnaires à 43, va être augmentée : quatre agents municipaux du service commercial vont l’intégrer. La sécurité à Roanne mobilise 43 policiers municipaux (dont 18 armés ou devant l’être), cinq agents de surveillance de la voie publique (ASVP), sept opérateurs vidéo au centre de protection urbain, cinq personnels administratifs, sept jeunes en service civique, une personne en charge de la sécurité routière.
Vis-à-vis des commerces le dispositif « Alerte discrète » existe. Moyennant un abonnement mensuel à une société privée, le commerçant, sur pression d’un bouton, avertit le centre de protection urbain ; ce qui déclenche la venue de la police municipale ou nationale selon la gravité des faits. 41 commerçants y adhèrent et le dispositif a été utilisé trois fois.
Louis Pralus