Sécurité maximale pour toute la période des festivités des Nuits du Sud à Vence
Pas question de transiger avec la tranquillité d’esprit et la sécurité des festivaliers. Cet été, comme l’an passé, la barre a été considérablement relevée en matière de sécurisation du site de la place du Grand-Jardin.
En liaison étroite avec la préfecture, la gendarmerie nationale, la police municipale et une société privée, les organisateurs du grand rendez-vous populaire de juillet ont échafaudé un plan sécurité des plus rigoureux.
Une série d’obstacles aux entrées sera présente tout au long du festival (véhicules, blocs, herses), doublée par d’importants effectifs armés de gendarmerie, en tenue et en civil, autour de l’enceinte et à l’intérieur.
Un dispositif complété par des renforts en policiers municipaux et en agents de sécurité dont l’effectif a été carrément doublé.
DEUX ACCÈS
Le nombre d’accès a été réduit à deux, par l’avenue de la Résistance à l’ouest ou côté avenue Marcellin-Maurel à l’est.
Comme depuis trois ans, ces accès sont équipés de portiques détecteurs de métaux et une fouille systématique des sacs est prévue. Prévoir donc un peu d’attente aux entrées.
Il est donc conseillé d’arriver à temps, comme à l’aéroport, pour le coup d’envoi donné à 20 heures 30 chaque soir (ouverture de la billetterie à 19 h 30, puis des portes à 20 h).
Tout cela à un coût pour la commune de Vence, de l’ordre de 60.000 euros.
L’an dernier, l’attentat de Nice avait occasionné l’annulation de trois soirées et avait impacté les dernières dates avec moins de public qu’espéré. La Ville de Vence a dû mettre depuis la main à la poche (220 000 euros) pour éponger les pertes.
Aujourd’hui, la somme de 60 000 euros est le prix à payer pour rassurer totalement les festivaliers, les inciter à faire la fête comme par le passé, l’esprit libre, avec le seul plaisir en bandoulière.
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