Sécurité : trois caméras de surveillance opérationnelles

Le conseil municipal l’avait décidé en octobre 2015. C’est fait depuis peu. Trois caméras vidéo sont opérationnelles place de la République. Elles pourraient être mobiles.

La décision d’installer trois caméras vidéo de surveillance place de la République a été prise en octobre 2015. Elles sont opérationnelles depuis une semaine. «Les démarches administratives» ont été longues» reconnaît le maire, tout comme il ne cache pas que des «discussions ont eu lieu au sien de la majorité» sur la pertinence du procédé réclamé par les riverains excédés de l’insécurité et de l’incivisme régnant autour de la halle.

Sécurité

La caméra la plus visible se trouve au plafond de la casquette de la halle, les deux autres à l’angle de la rue Pierre Fons et de la rue Clément Ader. Avec leur vision panoramique, elles balaient l’ensemble de la place et de ses accès. Les images enregistrées ne sont pas visionnées en continu. Elles sont enregistrées dans un local dont l’emplacement est tenu secret. «Un agent les visionne de façon aléatoire ou à la demande

Qu’en disent les commerçants ?

Ils sont plutôt satisfaits de cette installation qui, pour certains, ont eu des effets immédiats. D’autres attendent de voir «quand les beaux jours vont arriver». Pour une commerçante, cela ne réglera pas les problèmes nocturnes. «La halle est très mal éclairée. Dessous, il y a eu un repas où on ne voyait rien du tout». L’installation globale a coûté 72 000 euros, c’est pour cela que le premier magistrat envisage de les rendre mobiles «comme les radars» afin de suivre le déplacement des fauteurs de troubles. «Ils sont maintenant square Maïmat». Une voiture de gendarmerie a été caillassée, ce qui a justifié une opération sur le terrain, avec les forces de l’ordre. Parallèlement, dans le cadre de la politique de la ville, le bailleur social Promologis a bénéficié d’une exonération de 196 000 € de la taxe foncière, en contrepartie d’actions à mener en faveur du lien social, du vivre ensemble, de l’animation et de la tranquillité. Plusieurs agents de proximité vont être recrutés, en lien avec le service médiation, la police municipale, la gendarmerie et Promologis. Une partie de l’enveloppe sera consacrée à de sérieux travaux d’entretien.