Le domicile marseillais de la sénatrice socialiste Samia Ghali a été perquisitionné, mercredi 20 septembre au matin, sur ordre du parquet national financier (PNF), selon les informations de France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur. L’opération a été menée par des policiers de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte notamment pour détournement de fonds publics et enrichissement personnel.
Aperçue à la sortie de son domicile en fin de matinée, alors que la perquisition venait de se terminer, la sénatrice-maire de Marseille a déclaré :
Les policiers sont venus me réclamer des documents que je leur ai remis, notamment l’acte notarié d’achat de la maison.
Samia Ghalià France 3
Samia Ghali est visée depuis mai 2016 par une enquête préliminaire du PNF sur son patrimoine et les conditions d’achat de sa villa dans le quartier du Roucas Blanc, sur les hauteurs de la cité phocéenne.
« Je ne suis pas mise en examen »
Les enquêteurs s’intéressent en effet au patrimoine immobilier de Samia Ghali et de son mari, Franck Dumontel, évalué à plus d’1,7 million d’euros, selon Mars Actu. L’achat de leur villa, « acquise le 12 mars 2010 pour 1,3 million d’euros, (…) comporte quelques étrangetés dans son montage financier », révélait le site d’information local dans une enquête menée avec Mediapart en 2016. « Parmi les étrangetés du dossier, une piscine construite illégalement et promise à la destruction, qui a miraculeusement été sauvée », écrit le site.
L’élue PS des quartiers nord a assuré mercredi n’avoir « rien à cacher ». « C’est normal que dans le cadre de la transparence, il y ait une enquête préliminaire qui soit faite. Ça ne me pose aucune problème. Une enquête préliminaire, c’est à charge mais aussi à décharge », a-t-elle réagi au micro de France 3. « Je (…) Lire la suite sur Francetv info