Terrorisme : 3 hommes arrêtés aux Pays-Bas, leurs ADN se trouvaient dans une planque d’armes et d’explosifs en France.
par C. Laudercq et R. Lefras
Les ADN des trois suspects avaient été retrouvés dans un appartement à Argenteuil (Val d’Oise), où des armes et des explosifs avaient été découverts. Reda Kriket avait été interpellé le jour même, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), le 24 mars 2016, soit deux jours seulement après les attentats de Bruxelles. Le suspect a ensuite été mis en examen et incarcéré.
Les autorités françaises avaient rapidement annoncé qu’un attentat venait d’être déjoué. Car c’est un véritable arsenal qui avait été découvert dans cet appartement : 5 kalachnikovs, plusieurs autres armes à feu, 30 kilos d’explosifs (dont du TATP), des détonateurs, des faux passeports, et des documents djihadistes.
Depuis, une enquête internationale est menée conjointement par la France, la Belgique et les Pays-Bas explique le journal belge Le Soir.
Trois suspects ont été interpellés au Pays-Bas. Un homme originaire de Groningue, âgé de 26 ans, un autre de 53 ans de Zaanstad, et une personne de 30 ans ne détenant pas d’adresse connue.
Leurs trois ADN avaient été retrouvés sur les armes découvertes à Argenteuil.
Six autres hommes ont déjà été mis en examen et écroués
Au lendemain de la découverte de cette planque, trois hommes avaient été interpellés en Belgique puis remis à la France le 4 mai 2016 : Abderrahmane Ameroud, 39 ans, Rabah Meniker et Yasin Alani, 35 ans.
Ces derniers sont soupçonnés d’avoir projeté un attentat d’ampleur en France, avec Reda Kriket. Les trois hommes ont tous été mis en examen et écroués.
Un cinquième suspect avait été interpellé à Rotterdam (Pays-Bas) avant d’être lui aussi transféré en France le 4 août 2016, où il a été mis en examen et écroué à son tour.
Un sixième suspect avait été interpellé quant à lui lors d’un coup de filet en France, à Athis-Mons (Essonne), Courbevoie (Hauts-de-Seine) et Roubaix (Nord). Âgé de 35 ans, l’ADN de ce proche de Reda Kriket avait été retrouvé sur une boîte de munitions de calibre 9 mm. L’homme a lui aussi été mis en examen et écroué.