Toulouse. Arrestation des agresseurs des deux jeunes tabassés pour une cigarette
La police a arrêté les huit personnes soupçonnés d’avoir frappé deux jeunes ne leur ayant pas donné une cigarette, apprend-on jeudi. Les deux victimes avaient perdu connaissance en raison de la violence des coups.
Huit jeunes, soupçonnés d’avoir roué de coups deux garçons de 17 et 18 ans qui leur avaient refusé une cigarette, dans un parc à Toulouse, ont été interpellés, a-t-on appris jeudi de source policière.
L’un d’eux sera en outre poursuivi pour l’agression sexuelle de la petite amie d’une des victimes, selon la même source.
Pour une cigarette refusée
Les faits s’étaient déroulés début mars. Le groupe avait demandé une cigarette à deux garçons et une fille qui se trouvaient sur la Prairie des Filtres à Toulouse, un parc au bord de la Garonne.
Mais comme leur demande avait été refusée, un membre du groupe avait donné un premier coup de pied. Un véritable déchaînement de violence avait suivi, au cours duquel les deux garçons avaient perdu connaissance.
La petite amie de l’un d’eux, qui tentait de récupérer un portefeuille et un téléphone qui leur avaient été dérobés, avait été aussi agressée sexuellement, a précisé cette source policière.
Deux semaines d’investigations ont été nécessaires à la Brigade criminelle et de répression des atteintes aux personnes, de la Sûreté départementale, pour identifier les agresseurs.
Pas d’explication à cette violence
Lundi, une première interpellation a été effectuée à Bidart (Pyrénées-Atlantiques) sur le lieu de travail du suspect. Mardi, six personnes ont été visées par les policiers de la BAC de la Sûreté départementale, avec le soutien du RAID dans le quartier du Mirail, tandis que le dernier a été appréhendé à Cahors.
Interrogé sur les raisons de cette violence, qui a valu cinq jours d’interruption de travail à une victime et deux à l’autre, l’un des suspects a répondu : « On a vu les copains se battre et on a enchaîné », a raconté cette source.
Cinq d’entre eux seront jugés vendredi en comparution immédiate, et deux autres, mineurs, ont été présentés à un juge pour enfants. Le dernier, mis hors de cause, a été remis en liberté, a précisé la même source.