«Consultation, prévention, information, répression. » C’est la méthode prônée par la municipalité de Gien pour assurer la sécurité et faire régner l’ordre dans la ville. Tour d’horizon des actions menées en terme de salubrité publique, stationnement, circulation…
1. Salubrité publique
« La ville est sale », se plaignent régulièrement les Giennois, à raison. Principaux points noirs dans le centre, les rues piétonnes ainsi que la rue Bernard-Palissy et ses alentours. La Ville passe à la vitesse supérieure, en fouillant les poubelles laissées sur les trottoirs en dehors des horaires adéquats. « Depuis quinze jours, la police municipale a établi dix procès-verbaux, transmis à la gendarmerie, souligne Stéphane Cornée, adjoint à la tranquillité publique, la sécurité urbaine et la médiation sociale. On ne baisse pas la garde. » Les amendes s’élèvent à 135 €.
« C’est dommage d’en arriver là, ajoute Yannick Rouyeras, directeur de cabinet du maire, Christian Bouleau. Les habitants doivent comprendre qu’ils sont aussi acteurs de la propreté de la ville. » Dans les semaines qui viennent, la municipalité entend également se pencher sur les dépôts sauvages, notamment chemin de la Fontaine. « Tolérance zéro », assène Stéphane Cornée.
2. Stationnement place Leclerc
La nouvelle place Leclerc est dotée de huit places en épi, pour de courts arrêts, fonctionnelles à partir du 22 juin. Le stationnement dure vingt-cinq minutes maximum. Un système de borne est mis en place. Des capteurs envoient un signal à la police qui sait immédiatement si le véhicule dépasse le temps accordé. De même, les automobilistes voient les minutes défiler. « Je veux faire taire certains fantasmes, sourit Yannick Rouyeras. Non, la voiture n’explose pas si les vingt-cinq minutes sont écoulées. Elle n’est pas flashée non plus. On appelle au respect et au civisme. »
Il rappelle que le centre-ville compte environ 700 places de stationnement : au château (gratuit) ; sur le parking couvert de la place Jean-Jaurès (gratuit les deux premières heures, tarif préférentiel pour les riverains et deux places gratuites à la journée pour les commerçants) ; en zone bleue (gratuit 1 h 30 avec disque), Gonat, Lejardinier, quais et Jaurès, pour quelques mois encore…
3. Halte aux « voitures-tampons »
La municipalité souhaite continuer à lutter contre les « voitures-tampons », sur les quais, rue Victor-Hugo et avenue Leclerc, autrement dit ces véhicules qui restent stationnés durant des heures, voire la journée entière. « Nous avons fait preuve d’une grande tolérance pendant les travaux « Cœur de ville », mais, à partir du 1 er juillet, nous appliquerons la loi de manière stricte », affirme Stéphane Cornée.
Deux arrêts minute devraient également voir le jour rue Bernard-Palissy. « Une demande forte de la part des commerçants », poursuit l’élu.
4. Sécurisation des abords des lycées Bernard-Palissy et Marguerite-Audoux
Depuis longtemps déjà, des problèmes de sécurité persistent aux abords des deux établissements scolaires, avenue du président-Wilson. « Des voitures se garent sur les trottoirs et les élèves marchent sur la route, ça n’est pas normal, regrette Stéphane Cornée. Après une campagne d’information, nous verbalisons systématiquement ces véhicules. » Une zone 30 sera mise en place, d’ici la rentrée, entre l’intersection avec l’avenue Lloyd-Georges et celle avec le chemin de la Saulaie. Sans compter des travaux d’accessibilité aux bus. « Nous ferons le bilan à la fin de l’année scolaire et verrons si nous continuons, ou non », souligne l’adjoint.
5. Livraisons
Les arrêtés municipaux relatifs aux livraisons seront revus. Place Leclerc et rue Gambetta, elles devront se faire entre 6 et 9 heures. Deux places seront attitrées aux camions jusqu’à midi, qui se transformeront en stationnement destiné à la clientèle à partir de cette heure-là.
Anne-Laure Le Jan