Treize voitures incendiées dans la nuit à Flers : il pourrait s’agir d’une vengeance à la suite d …

Entre 23 heures et minuit, dans la nuit du jeudi 5 au vendredi 6 octobre 2017, treize véhicules ont été incendiés à Flers. Des incendies volontaires qui pourraient faire suite à des interpellations menées un peu plus tôt dans la journée par les policiers.

J’ai entendu un grand bruit, une énorme explosion.

Dans le quartier Saint-Michel, où six véhicules ont été la proie des flammes, les habitants sont encore sous le choc.

Je n’ai pas fermé l’oeil de la nuit, j’ai les jambes comme du coton.

Les sapeurs-pompiers de Flers ont réussi à maîtriser les flammes malgré la violence du sinistre.

Yves Goasdoué maire de Flers :

Il ne fait aucun doute que les auteurs ont balancé de l’essence et mis le feu. Les sapeurs-pompiers et les policiers ont fait un gros boulot cette nuit.

Aucun blessé n’est à déplorer mais la façade d’un immeuble du bailleur social, la Sagim, a été endommagée. Une réunion doit avoir lieu dans la matinée, pour voir si des habitants doivent être relogés.

Les véhicules du service de soins à domicile détruits

Dans le centre-ville, à deux pas de la mairie, ce sont sept véhicules qui ont été délibérément incendiés, dont 6 véhicules appartenant au service de soins infirmiers et d’aide à domicile de la mutualité française.

Des actes intolérables pour le maire de Flers.

« J’ai d’abord une pensée pour les pauvres victimes ».

Clairement, ces actes ont eu lieu parce que la police fait son travail. Clairement une bande d’individus envoie des gamins faire ses actes pour entamer un bras de fer. Je peux vous dire que ce bras on va le casser !

Deux individus auraient été interpellés dans l’après-midi dans le cadre d’une affaire de stupéfiants.

L’élu rappelle notamment la création d’une police municipale dans les prochaines semaines et la mise en place de la vidéoprotection.

Ce vendredi, Yves Goasdoué se rend à Paris au ministère de l’Intérieur :

J’évoquerai ce qui s’est passé cette nuit et je demanderai des moyens nouveaux.

Dans le quartier Saint-Michel, les habitants ont lancé une pétition le mois dernier pour dénoncer les actes d’incivilités auxquels ils sont confrontés.

J’ai demandé à partir, je ne peux plus rester ici » ,souffle une habitante du quartier.