« L’idée de cette brigade, c’était de fusionner le mille-feuille des missions : opérateur vidéo, agent de sécurité de la voie publique (ASVP), gardien de square, agent de stationnement, agent de l’urbanisme et de l’occupation du domaine public… Il y a plein de statuts, de différents services, que l’on peut regrouper en une économie d’échelle à condition de multiplier les formations » assure au « Parisien » l’adjoint au maire chargé de la sécurité, Gilles Chaumerliac.
Assermentés par le préfet et le procureur de la République, cette brigade est à mi-chemin entre l’ASVP et la Police municipale. Ils ont la capacité de mettre des amendes jusqu’à la cinquième catégorie, soit 1 500 euros. Plusieurs villes seraient en réflexion pour lancer une brigade du même type et aurait commencé à regarder du côté de Bois-Colombes pour obtenir un retour sur expérience. Du côté des dépenses municipales, la mesure serait d’ailleurs rentable dans la ville de banlieue parisienne. Pour une dépense annuelle de 450 000 euros, la ville explique avoir augmenté les recettes de timbres amendes et vu une différence notable des dégradations qui impliquent des dépenses importantes : tags, poubelles sauvages, dégradations de mobiliers urbains.