Un policier tire en direction d’un forcené
Le début de matinée a été pour le moins agité pour les policiers castrais qui ont dû faire face un forcené hier matin aux Urgences du centre hospitalier de Castres-Mazamet. L’un des fonctionnaires a même dû faire usage de son arme. Rappel des faits.
Vers 6 heures du matin, les policiers sont appelés par des pompiers de Revel qui viennent de transporter aux Urgences castraises une femme victime de coups. Elle aurait subi les foudres de son ex-concubin qui s’est aussi montré agressif vis-à-vis des secouristes au moment où ils ont pris en charge la victime allant même jusqu’à donner des coups de pied dans leur véhicule. Et ce dernier âgé de 22 ans a suivi, depuis Revel, les pompiers au volant de la voiture de son ex-compagne alors qu’il n’a pourtant pas le permis. Le voyant encore passablement énervé une fois arrivé à l’hôpital, ils ont donc prévenu les policiers castrais qui ont voulu contrôler l’individu. Mais celui-ci a refusé le contrôle en se montrant vindicatif vis-à-vis des fonctionnaires. Il a ensuite pris la fuite à travers le parking de l’hôpital. Les policiers lui ont alors couru après pendant un bon moment avant de le localiser.
Il fonce en direction des policiers
Mais l’homme était toujours en rage et incontrôlable. Il est monté à bord de sa voiture et n’a pas hésité à foncer en direction d’un des policiers qui a fait usage de son arme à une reprise, touchant le véhicule. Cela n’a pas pour autant arrêté le forcené qui a pris la fuite. Il a finalement été interpellé vers 10 heures à Revel, alors qu’il était à pied à proximité de son domicile, par les gendarmes locaux qui avaient été alertés par les policiers castrais. Une interpellation musclée puisqu’il a fallu pas moins de trois gendarmes pour maîtriser l’individu qui s’est rebellé, a insulté et menacé les militaires. L’un d’eux a même été être blessé à la main et aux côtes. L’homme, connu pour être violent et ayant déjà été condamné, a été placé en garde à vue dans les locaux de la brigade de recherche de Villefranche-de-Lauragais qui gère l’enquête côté Haut-Garonnais pour les violences sur la jeune femme, qui lui valent plusieurs jours d’ITT, sur les pompiers et sur les gendarmes ainsi que pour les infractions routières.
Les policiers castrais, eux, s’occupent des faits commis à l’hôpital. Enfin le commissariat d’Albi a été saisi par le parquet de Castres du volet concernant le fonctionnaire du commissariat castrais qui a fait usage de son arme afin de s’assurer qu’il l’a fait dans un cadre juridique qui le justifiait.