La participation citoyenne est l’un des axes qui sera développé dans le cadre de la police de sécurité du quotidien, voulue par Emmanuel Macron.
« Le président de la République a voulu répondre au sentiment d’insécurité des citoyens », explique Blandine Georjon, sous-préfète, après la réunion organisée sur ce sujet dans le Pithiverais. « Avant d’envisager des mesures, une vaste concertation est engagée avec les forces de sécurité, mais aussi avec les élus ».
Toutes les unités de la compagnie de Pithiviers – du gendarme adjoint volontaire au haut gradé – « ont pu s’exprimer de façon libre et libérée sur ce qui peut être un obstacle à notre travail au quotidien », relate le capitaine Olivier Mairesse.
Localement, « le sentiment d’insécurité est souvent infondé », pense le commandant de compagnie. « Il faut que l’on travaille autrement afin de rassurer la population ».
Partenariat fructueuxÀ Pithiviers, le partenariat avec la police municipale porte ses fruits. « Il est excellent. Le schéma de la ville, avec une brigade et une dizaine de policiers municipaux, est idéal pour la gendarmerie. C’est un appoint intéressant. Il y a une vraie mutualisation des savoir-faire et des moyens », avoue le capitaine Mairesse.
La compagnie de gendarmerie de Pithiviers souhaite multiplier les contacts avec la population. Des réunions publiques seront programmées en 2018. Celle sur la prévention des escroqueries s’est avérée fructueuse cette année. 420 personnes ont été sensibilisées. « Il faut que les citoyens aient une meilleure connaissance des règles élémentaires de sécurité. Il nous faut informer, encore et toujours », conclut le capitaine Mairesse.