J’invite ce soir mes followers soucieux de l’État de droit à twitter massivement pr que le hashtag #FreeTariqRamadan soit le plus relayé. Car il est insupportable qu’un homme gravement malade reste incarcéré sur la base d’un dossier boiteux. Respect à la présomption d’innocence.
Une cagnotte en soutien à Tariq Ramadan atteint plus de 70 000 euros
La mobilisation s’organise autour du théologien suisse, écroué pour viols depuis le 2 février. Réunis sous le sigle #FreeTariqRamadan, ses soutiens ont lancé une campagne de crowdfunding qui a récolté en trois jours plus de 70 000 € afin de payer ses frais de justice.
Alors que les voix s’élèvent, notamment dans le monde musulman, pour soutenir l’islamologue, poursuivi pour viols, une cagnotte créée jeudi, a déjà récolté 74 719,00 € afin de financer les frais d’avocats de Tariq Ramadan, placé en détention depuis le 2 février.
Estimant que la présomption d’innocence dans cette affaire est bafouée et considérant que l’état de santé du conférencier n’a pas été pris en compte dans son placement en détention, ses soutiens dénoncent une « machination sans nom ».
« Procédures juridiques, frais d’avocats, expertises et contre-expertises. Tout ceci exige un coût financier important et chaque soutien compte. C’est pourquoi nous vous appelons à vous mobiliser en contribuant et en partageant cette cagnotte mise en place », explique le collectif Free Tariq Ramadan initiateur du crowdfunding sur le site Cotizup, qui a déjà collecté 74 719,00 €.
Des soutiens actifs sur les réseaux sociaux
Parti depuis les réseaux sociaux, le mouvement de soutien, de plus en important, autour du sort réservé au théologien suisse s’est regroupé autour du hashtag #FreeTariqRamadan.
Une « tweetstorm » (tempête de tweets) a été lancée, de même qu’une pétition en ligne affichant plus de 100 000 signatures pour la libération du « Professeur Tariq Ramadan ». Nabil Ennasri, porte-parole des Indigènes de la République appellait ses followers à respecter la présomption d’innocence.
Quant à sa fille Maryam, elle a posté mercredi un message sur Twitter, partagé par près de 400 personnes où elle dénonce une volonté d’« isoler » Tariq Ramadan de sa famille.
L’intellectuel, qui conteste les accusations portées par deux femmes en France contre lui, est écroué à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne). Les deux plaignantes ont confié aux enquêteurs l’« emprise mentale » qu’exerçait sur elles ce « maître spirituel ». La justice a ordonné son placement en détention provisoire car elle craint une fuite à l’étranger ou d’éventuelles pressions sur les plaignantes ou d’autres femmes ayant témoigné sous X.