Une femme rouée de coups, près de Rouen : deuxième garde à vue pour son compagnon
Un homme a été placé en garde à vue une seconde fois, fin novembre 2017, après les graves blessures dont sa compagne avait été victime, le 3 août 2017, à Darnétal, près de Rouen.
C’était le 3 août 2017, à Darnétal, près de Rouen (Seine-Maritime) : une femme de 51 ans était découverte inconsciente à son domicile. Elle était entre la vie et la mort. C’est sa sœur qui avait alerté les secours, vers 19h. Rapidement sur place, une équipe médicale du Samu avait pris en charge la victime pour la transporter au CHU de Rouen.
Il avait reconnu une dispute
Ce n’est qu’un peu plus tard dans la soirée, vers 23h, que le compagnon de la quinquagénaire avait été interpellé, à Sotteville-lès-Rouen. Il était en état d’ivresse. « La victime présentait des traces de coups sur le visage », indiquait alors à Normandie-actu, une source judiciaire.
Placé en garde à vue, le mise en cause, déjà défavorablement connu des services de police, avait reconnu au cours de son audition, s’être disputé ce 3 août, avec sa compagne. Mais rien au sujet de violences à son encontre. Sans élément complémentaire, sa garde à vue avait alors été levée. Mais les investigations et analyses n’étaient pour autant pas terminées et de nouveaux éléments ont conduit au placement en garde à vue, pour la seconde fois, du compagnon, fin novembre 2017.
Information judiciaire pour violences sur conjoint
La victime, pour sa part, est longtemps restée dans un état critique à l’hôpital. Elle ne peut toujours pas s’exprimer. Contacté vendredi 24 novembre, le procureur de la République de Rouen, Pascal Prache, indique qu’une « information judiciaire a été ouverte pour violences sur conjoint » à l’encontre du compagnon de la victime, à l’issue de la seconde garde à vue qui s’est déroulée quelques jours auparavant.
Dans le cadre de cette information judiciaire, les enquêteurs devront déterminer comment se sont déroulés les faits qui ont entraîné les graves blessures de la quinquagénaire. Le suspect a par ailleurs été placé sous contrôle judiciaire.