Une note des services de renseignement s’inquiète des dérives communautaires à l’école.
par Y.C
C’est une note confidentielle qui évoque les dérives communautaires dans les écoles de France. De nombreux élèves adoptent un comportement qui est en fait celui de leurs parents. Des cas de communautarisme musulmans y sont relevés.
Le document a été reçu par le cabinet du président de la République, du Premier ministre et de Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education nationale indique Europe 1 qui a pu le consulter. Les signalements de cas de communautarisme musulman dans les établissements scolaires y sont nombreux. Des établissements qui sont désormais dans l’impossibilité de faire certaines choses, pour des motifs religieux.
Le premier exemple est frappant. Des élèves refusent d’avoir cours dans des classes comportant du mobilier rouge, jugé « haram », soit interdit par le Coran. Un cas qui s’est produit dans le nord de la France.
Des enfants refusent de tenir la main d’une petite fille
Autres cas : certains enfants refusent de dessiner des représentations humaines (un interdit religieux formel pour de nombreux musulmans), tandis que d’autres se bouchent les oreilles quand de la musique est diffusée en classe. De jeunes garçons refusent aussi de donner la main à une petite fille.
Des élèves de 6ème à Troyes ont également refusé d’aller à la piscine car ils craignaient de « boire la tasse » et ainsi de rompre leur jeûne.
Refus de manger du poulet qui n’est pas halal
Des problèmes durant les repas sont aussi évoqués par cette note. Des élèves refusent de déjeuner à côté de ceux qui mangent du porc, dans les Bouches-du-Rhône. Autre exemple, 35 élèves d’un collège de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) sur les 50 présents ce jour-là, ont refusé de manger une cuisse de poulet car elle n’était pas halal.
Des élèves soutenus par certaines familles estiment inconcevable que leur enfant ne mange pas halal, même durant une semaine.
A tel point qu’en Haute-Savoie, des écoles ont cessé d’organiser des séjours en classe de neige, devenus « ingérables ».
30 signalements par jour
L’Éducation Nationale a lancé une plateforme permettant aux enseignants d’obtenir des réponses lorsqu’ils se retrouvent confrontés à une question concernant la religion. 30 signalements par jour y sont enregistrés.