Val-de-Marne : les laisses trop longues interdites après une violente bagarre entre chiens

La propriétaire d’un bichon a été gravement blessée à la main par le Staffordshire Terrier promené à l’aide d’une laisse à enrouleur.

Les quelques témoins de la scène sont encore sous le choc. Le 11 août dernier à la terrasse d’un restaurant de Notent-Sur-Marne (Val-de-Marne), une femme qui déjeunait avec ses deux filles et son bichon maltais a soudainement vu un chien de race Staffordshire agresser violemment son compagnon à 4 pattes.

Dans la bagarre, la maîtresse du petit chien a été gravement blessée à la main  et l’affaire a été prise très au sérieux par la municipalité qui vient de publier un arrêté interdisant désormais de promener son chien avec une laisse de plus de 1,50m.

10 minutes de bagarre

Ce sont nos confrères du Parisien qui relaient l’information. Dès lors que le Staff s’est saisi du petit bichon, il ne voulait plus lâcher prise. Pendant de longues minutes, la mère de famille et plusieurs témoins tenteront de stopper la bagarre sans succès. C’est finalement un vétérinaire présent sur place qui parviendra à faire lâcher le molosse en le frappant d’un grand coup à la tête.

L’agression a laissé beaucoup de traces puisque le bichon souffre d’une fracture de la mâchoire avec décollement du palais. Sa maîtresse, qui vit aux États-Unis, a de son côté reçu plusieurs points de suture à la main et pourrait recevoir jusqu’à 1 an d’arrêt de travail. Un premier travail d’enquête révélera que la longueur de la laisse à laquelle était attaché le Staff pourrait avoir favorisé l’accident.

38 euros d’amende pour une laisse trop longue

En effet, le molosse était attaché à une simple laisse à enrouleur ce qui a empêché sa propriétaire de le maîtriser lorsqu’il s’est montré agressif envers le bichon. C’est pour cette raison que Jacques JP Martin, maire de Nogent-sur-Marne, a pris un arrêté interdisant les laisses de plus de 1,50 mètre et les laisses à enrouleur sous peine d’une amende de 38 euros. L’arrêté précise également que ” les chiens assimilés aux catégories 1 et 2 parce qu’ils portent les mêmes caractéristiques anatomiques et morphologiques doivent être déclarés auprès de notre police municipale et porter une muselière.”

L’affaire pourrait connaître des suites judiciaires puisque la propriétaire du bichon, qui a dû être opéré à deux reprises à cause de ses blessures, a porté plainte contre la propriétaire du Staff.