Vandalisme à répétition : le coup de gueule du maire de Brives-Charensac

Des mois que ça dure. A Brives-Charensac, depuis l’été dernier, les actes de vandalisme se multiplient : tags sur les tribunes du stade, intrusions à la Maison pour tous, jets de pierres sur des vitres ou sur les volets des commerces, dégradations de véhicules… Pour le maire, c’est un vrai sentiment de ras-le-bol qui s’ajoute aux dépenses qu’engendrent ces dégradations : 10000 euros de réparation pour les seuls biens municipaux.

Et le maire de prendre des exemples. « Une de mes administrées, une personne âgée, est apeurée parce que cela fait quatre fois qu’on lui caillasse ses volets la nuit ». Ou cet autre fait, l’année dernière : « Nous avons investi 20000 euros dans une aire de jeux à la Maison pour tous. Avant même de l’inaugurer, nous avons dû nettoyer les tags et racheter des pièces qui avaient été vandalisées. »

Des collégiens identifiées grâce à une vidéo sur Facebook

Pour Gilles Delabre, les auteurs de ces actes de vandalisme sont identifiés : il s’agirait d’un groupe de six ou sept jeunes collégiens de la commune. Certains se seraient même vantés de leurs exploits en postant sur Facebook une vidéo de leur intrusion nocturne à la Maison pour tous. Certains d’entre eux ont été entendus par la police et sont convoquer en justice pour le mois d’avril.

De son côté, le commissaire Eric Cluzeau, directeur départemental de la sécurité publique, affirme que « tous les faits qui nous sont rapportés sont pris au sérieux. Nous nous déplaçons dès que nous sommes alertés et nous avons augmenté nos passages préventifs sur la commune ». Pour autant, selon lui, la solution passe davantage par l’éducation. « Ce sont des jeunes qui ont un problème avec la citoyenneté, qui commettent des incivilités pendant les vacances scolaires. Il y a des solutions à cela, notamment en engageant un partenariat avec la police municipale, la mairie et les acteurs de l’éducation nationale ou du département afin de veiller à ce que ces jeunes ne restent pas livrés à eux-mêmes. »

> Un dossier complet à retrouver dans nos éditions payantes de vendredi 2 mars.