Vidéoprotection : 14 caméras de plus cette année et 6 en 2018
Depuis 2016, 25 caméras de vidéoprotection ont été installées à Cahors, sur 19 zones différentes. Un investissement au service de la tranquilité selon la municipalité.
Cahors est loin d’être la ville la plus dangereuse de l’Hexagone. Elle s’est dotée depuis 2016 de 25 caméras, dont 14 cette année, pour un coût non négligeable de 208 000 euros HT, subventionné en partie par l’État. Les dernières ont vu le jour en décembre sur le giratoire de Regourd. 6 nouvelles seront installées en 2018. Le point avec Serge Munte, adjoint du maire en charge de la sécurité et des tranquilités publiques.
Quelles sont les principales infractions ciblées ?
Serge Munte. Elles sont installées de manière intelligente aux entrées de ville et dans le secteur sanvegardé principalement. Chaque habitant a droit à la tranquilité. Nous visons, la délinquance, les incivilités type incendie, dégradation du mobilier urbain, les tags, l’abandon de déchets, les nuisances sonores etc.. tout ce qui perturbe la tranquillité publique. On peut aussi localiser un regroupement de marginaux. En cas de souci, cela nous fait gagner du temps. Nous travaillons en concertation avec la Police nationale.
La vidéoprotection est-elle suffisante ?
Cela reste dissuasif. Cela ne remplace par le policier et donc l’humain sur le terrain. Cela nous permet de muscler notre police municipale.
Pour qui ces images sont-elles utiles ?
Pour la police municipale, mais aussi la police nationale et les gendarmeries voisines pour résoudre des enquêtes judiciaires. Les images sont conservées 20 jours lorsqu’il n’y a pas de dépôt de plainte ou incident détecté. Il y a deux centres de supervision chez nous et au sein du commissariat de Cahors.
La confidentialité est-elle parfaitement garantie ?
Les caméras sont dirigées vers la voie publique et les lieux stratégiques. L’accès aux images est très réglementé car la vie privée est respectée. La confidentialité des personnes filmée doit être préservée, il s’agit de leurs habitudes de vie, de scène d’ébriété, de la vie des couples… Leur extraction ne se fait que sur demande du Procureur de la République dans le cadre d’une enquête.
La police municipale se réorganise
Depuis septembre, Philippe Vonarb, ancien gendarme en Isère, est le nouveau chef de service de la Police municipale de Cahors. «Aujourd’hui, mes équipiers travaillent de 8 heures à midi et de 14 heures à 17 h 30. Courant 2018, avec l’augmentation de l’effectif nous allons travailler en continu jusqu’à 20 heures. Comme dans toutes les villes, la délinquance et les troubles à la tranquillité publique augmentent dans l’après-midi». Et côté vidéoprotection, «le visionnage des images se fera désormais au maximum en temps réel».
Le chiffre : 9
policiers municipaux > 2018. 3 ASVP vont rejoindre la Police municipale après avoir été formés.
Source:: Vidéoprotection : 14 caméras de plus cette année et 6 en 2018