Vidéoprotection et verbalisation : trois mois après, où en est-on ?
Les équipements de vidéoprotection et vidéo-verbalisation sont opérationnels depuis plus de trois mois à Communay.
Franck Mizeret, brigadier-chef principal de la police municipale dans son PC de contrôle, consulte chaque jour les écrans de visualisation de vidéoprotection et verbalisation. Photo Lionel FRANÇOIS
Le maire, Jean-Philippe Choné, et le brigadier-chef principal, Franck Mizeret, responsable de la police municipale, ont fait le point sur le fonctionnement des équipements de vidéoprotection et vidéo-verbalisation. Un rendez-vous auquel ont participé les 18 référents citoyens volontaires impliqués dans le dispositif de participation citoyenne.
18 caméras
18 caméras fonctionnent 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Quatre autres sont prévues dont une sur le site de la Plaine après la construction de la salle des fêtes. Le dispositif a coûté 200 000 €, dont la moitié a été subventionnée par l’État, la Communauté de communes du Pays-de-l’Ozon (CCPO) et la Région. Les caméras installées à chaque entrée du village permettent l’identification des plaques d’immatriculation des véhicules. Les images sont reportées sur un PC de contrôle, dans la mairie, que seule la police municipale est habilitée à utiliser. Elles sont conservées dix jours. Un arrêté préfectoral a été rendu pour permettre la verbalisation de certaines infractions, conformément à une évolution récente de la législation. La vie privée est préservée par un système de « floutage » des images sur les habitations privées.
Une efficacité déjà prouvée
La Major Augen, commandant de la brigade de gendarmerie de Saint-Symphorine-d’Ozon, assure : « La vidéoprotection nous est très utile pou accomplir nos missions et enquêtes. Elle a déjà permis de clarifier certains actes de vandalisme. »
Franck Mizeret précise avoir verbalisé 15 véhicules en stationnement dangereux ou gênant. « Nous serons intransigeants sur les infractions au stationnement sur les places réservées aux handicapés, et celle réservée aux transports de fonds devant la banque. Il en coûtera 135 € aux contrevenants. »
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