Le 26 mai 2010, une minute de silence est observée dans tous les commissariats et gendarmeries de France. Le cercueil d’Aurélie Fouquet, première policière municipale tuée dans l’exercice de ses fonctions, est porté devant la mairie de Villiers-sur-Marne par trois policiers municipaux et trois hommes de la police nationale, symbole d’une profession unie face à la perte d’un des leurs.
Le président Nicolas Sarkozy rend un hommage national à la jeune maman de 26 ans décédée une semaine plus tôt lors d’une fusillade avec un commando de braqueurs surarmés. « Aucune parole ne peut combler le vide immense laissé par son absence. Les mots sont faibles, les mots semblent dérisoires mais seuls les mots peuvent dire l’immensité de notre chagrin (…) Aurélie Fouquet a donné sa vie pour la République, elle a donné sa vie pour les autres. Aujourd’hui ce sont les 18.000 policiers municipaux de France qui perdent une amie et toute la communauté des forces de l’ordre qui est réunie dans le chagrin pour s’incliner devant la mémoire de l’une des siennes », déclare le chef de l’Etat en introduction de son éloge funèbre.
EN SAVOIR + >> Meurtre d’Aurélie Fouquet : l’heure du procès