Violences contre la police : le maire de Courcouronnes bombe le torce
Stéphane Beaudet affiche sa fermeté après ce week-end où les forces de l’ordre ont été prises pour cible deux fois.
Son message posté sur sa page Facebook a suscité près de 250 réactions et plus d’une vingtaine de commentaires. Après un week-end agité sur sa commune – deux affrontements lors desquels les polices nationale et municipale ont été prises à partie – le maire de Courcouronnes Stéphane Beaudet (LR) s’est, ce lundi, directement adressé à ses administrés. Avec fermeté.
«Je déplore, depuis plusieurs jours, les regains de violences organisés contre les forces de l’ordre», écrit-il sur le célèbre réseau social avant de revenir sur les événements du week-end. «Guet-apens, caillassage en règle au Canal […] le tout sans raison apparente si ce n’est le démantèlement d’un trafic, ce dont nous restons fiers, poursuit-il. Nous ne déplorons que des dégâts matériels mais nos policiers sont en risque. C’est insupportable.»
Le message du maire sur sa page Facebook
Samedi soir, vers 21 heures, une première vague d’incidents éclate sur la place des Copains-d’abord entre une trentaine de jeunes et les forces de l’ordre. A peine arrivée, la police municipale est la cible de projectiles. Si aucun des fonctionnaires n’est blessé, la voiture des policiers municipaux est légèrement endommagée.
Quelques heures plus tard, entre 2 heures et 3 heures du matin, la police intervient de nouveau sur la commune, toujours au cœur du quartier du Canal. Cette fois, une quinzaine de personnes s’attaquent à un abribus. Là encore, les effectifs de la police municipale comme ceux de la police nationale sont reçus à coups de projectiles. Une voiture de la police municipale est une nouvelle fois légèrement endommagée.
«La délinquance à Courcouronnes a baissé de 80 % en quinze ans, se félicite le maire. Nous continuerons de sévir et d’afficher la même fermeté. Une réunion s’est tenue la semaine dernière avec tous les acteurs de la sécurité. Une autre est également organisée ce mercredi matin.»
leparisien.fr